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i got the devil on my shoulder ; Luther
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Exorciste - Je suis ton pire cauchemar démon
Nicodème S. McIlrath
Nicodème S. McIlrath
✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤

+ TES PRIERES : 156
+ ARRIVEE A MISTY HILL : 28/07/2013
+ EMPLOI/LOISIRS : propriétaire d'une librairie / aime fumer, se plonger dans un bon livre ... Ah oui, il tue les démons aussi.
+ HUMEUR : pensive

Exorciste - Je suis ton pire cauchemar démon

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MessageSujet: i got the devil on my shoulder ; Luther   i got the devil on my shoulder ; Luther EmptyLun 2 Sep - 11:26

❝ i got the devil on my shoulder. ❞

Follow the rainbow, my lucky omen, there ain't no pot of gold, just copper tokens. I found the key to life, the lock was broken. All my accomplishments, are best left unspoken. I got the devil on my shoulder and I just can't sink any lower. The hounds of hell are getting closer and they come to take me over. (code by wild heart)
 




Il se faisait appeler Luther Aemilius. Sa couverture : tueur à gage. Nicodème savait. Il savait qui il était et il savait que son statut de « tueur à gage » n’était que tromperie. Il était bien pire que ça. C’était l’être qui avait commis l’acte irréversible de tuer sa femme et son bébé. Il se faisait appeler Luther Aemilius et ce soir, Nicodème avait l’intention de le tuer.

_________________

flashback

Trois jours auparavant, un officier de police entra dans la librairie où travaillait Nicodème. A la vue des deux officiers de polices, Nicodème avait soudainement tous ses sens à l’affut. Il n’avait rien à cacher, non. Seulement une salle de torture pour démon dans le sous-sol de sa librairie qu’il tenait de son paternel qu’il le tenait également de son père. Une longue histoire de famille d’exorciste qu’était les McIlrath. Ce n’était pas une raison pour s’exposer sur le devant de la scène. Il est dur de tuer les démons quand tout le monde souterrain sait ce pour quoi vous œuvrez. Sa tâche d’exorciste, Nicodème ne l’avait jamais pris autant au sérieux depuis la mort de sa femme. Elle n’était pas inexpérimentée dans le domaine, et pourtant, le drame était arrivé. Même armé, personne n’était à l’abri. Armé, ces policiers l’étaient, comme le montrait le révolver que tous bons officiers possédaient, accrochés à leur ceinture. Ils enquêtaient sur un homme manifestement ardemment recherché et dangereux. Lorsque l’officier avait montré la photo à Nicodème, il se contenta de répondre « Hum, non, désolé, son visage ne me dit rien ». Après avoir accepté que les officiers collent une affiche d’avis de recherche sur la porte de la librairie, ils les raccompagnèrent jusqu’à la porte en les saluant d’un geste de la main. Nicodème attendit que leur voiture disparaisse pour rentrer dans sa boutique. Elle était vide, une fois de plus. Très calmement, il retourna la pancarte qui indiquait « OPEN » pour « CLOSE ». Il ferme tous les volets de sa boutique. Dans la pénombre où seules quelques fines pellicules de lumière passaient entre les volets, Nicodème déchira l’avis de recherche et la fixa intensément. Depuis la seconde où il avait posé les yeux sur cet individu, il l’avait reconnu. Le démon qui avait tué Martha. Il revoyait parfaitement le sourire machiavélique qu’il lui avait donné lorsque Nicodème avait découvert l’horrible spectacle. Il était toujours là, dans cette ville. Qui sait combien de victimes il avait à son compte ? Le jour-même, Nicodème appela tous les contacts qu’il avait, traînant dans les ruelles les plus malfamées de la ville pour trouver le numéro de ce fameux « Luther ». Oh non, ce n’était pas son vrai prénom. Son nom démoniaque, Nicodème ne l’avait jamais su. Une seule chose l’intriguait, encore aujourd’hui. A la mort de Martha, Nicodème avait remarqué quelque chose sur son corps. Il y avait une inscription. Un chiffre. Bien sûr, il avait brulé le corps de Martha. Les exorcistes savent trop ce qu’il se passe lorsqu’on laisse un corps se décomposer naturellement.

_________________

Il était près de deux heures du matin. Nicodème se trouvait près de la fenêtre de la chambre qu’il avait louée pour une nuit. Pratiquer un exorcisme dans une auberge était plus compliqué qu’il ne l’aurait pensé. Mais c’était également plus sûr. Plus compliqué car en temps normal, les chambres étaient réservées longtemps à l’avance par de jeunes ou même des moins jeunes venus s’installer dans quelques jours. Mais voyez-vous, ici, nous sommes à Misty Hill, et non à Paris ou New-York. Des chambres, il y en avait à foison. Il a suffi d’être convaincant auprès de la responsable d’accueil pour en louer une. Par convaincant, nous entendons bien sûr un surplus d’argent. C’était donc plus sûr car Nicodème restait au sein de la ville. Ce cher Luther était recherché par la police, ce qui était un avantage aux yeux de l’exorciste. Il savait que cette nuit ne serait pas sans dégâts, du point de vue physique et émotionnel aussi, très probablement. Il avait réussi à avoir un numéro de téléphone pour pouvoir le contacter. C’est dans cette chambre qu’il lui avait donné rendez-vous. Nicodème était présent depuis plus de cinq heures. Il répétait toujours et inlassablement la même scène dans son esprit. Il se voyait en train de tuer Luther. Il s’imaginait le torturer avant, l’emprisonner dans une cage, lui injecter de l’eau bénite, lui arracher les ongles un par un, il s’imaginait le faire souffrir. Il bouillonnait. Mais le self-control dont il faisait preuve était des plus impressionnants. Si impressionnant que cela en ferait presque peur.
Ne jamais sous-estimer un démon. Jamais. Nicodème avait ce qu’il fallait sur lui pour en venir à bout. Il y avait également quelques pièges, par-ci par-là. Encore fallait-il les reconnaître. Mais les atouts les plus dangereux que Nicodème avait se trouvait dans sa tête. Les incantations qui permettront à ce démon d’expulser du corps de cet homme. L’âme de ce pauvre homme, Dieu seul sait qui il était, devait être déjà loin. Nicodème espérait toujours au fond de lui, après chaque exorcisme, que l’âme du pauvre être humain sur lequel il récitait les incantations trouverait la force de revenir. A dire vrai, il préfère ne pas trop se faire d’espoir et être par la suite agréablement surpris, c’était toujours mieux ainsi. Mais ce démon était en possession de ce corps depuis bien trop longtemps.
Nicodème s’était bien sûr demandé pendant quelques instants si le démon en question n’avait pas élu domicile ailleurs. Le fait de le faire venir ici était effectivement un moyen d’être sûr de la situation. Cependant, Nicodème le pressentait. Nous sommes à Misty Hill. Nicodème n’avait que trop fait l’expérience de cette ville maudite. Cette ville n'était que la maison de vacance immense du diable en personne.
Le seul McIlrath restant aperçu une silhouette s’approcher de la porte de l’auberge. Luther Aemilius approchait de l’entée. Il serait là, dans la même pièce que lui dans quelques instants tandis que Nicodème, le visage impassible éclairé par de faibles rayons lunaires attendait.

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MODERATEUR« Le diable s’occupe de nous, et nous des autres. »
K.-B. Luther Aemilius
K.-B. Luther Aemilius
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+ TES PRIERES : 77
+ ARRIVEE A MISTY HILL : 20/08/2013
+ LOCALISATION : chez moi, en train de bichonner mes armes
+ EMPLOI/LOISIRS : écrivez moi un nom sur un bout de papier, je me charge du reste

MODERATEUR
« Le diable s’occupe de nous, et nous des autres. »

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MessageSujet: Re: i got the devil on my shoulder ; Luther   i got the devil on my shoulder ; Luther EmptyLun 2 Sep - 20:00

i got the devil on my shoulder

Il n'en fallait pas beaucoup à Luther pour occuper une de ses journées. Il n'avait besoin que d'un nom, une photo à la limite et c'était partit. Il était pas mal occupé ces derniers temps, rien de bien étonnant quand on voit le nombre de personne souhaitant la mort d'une autre personne en ces temps. Un voisin trop bruyant, un ami trop riche ou un mari infidèle. Luther avait tout vu, tout combattu. Les habitants de cette ville étaient tous aussi fous les uns que les autres, ils étaient pleins de vices et l'envie de meurtre était grandissant dans le coeur de la plupart d'entre eux. Voilà pourquoi il était tant demandé, voilà pourquoi son nom passait de bouche en bouche au point qu'il se retrouve connu de pas mal de monde aux alentours. Aussi par les agences de police. Mais ça, ce n'est pas un lourd problème pour Luther qui n'hésite pas à sortir pour autant. Quand bien même des gens le reconnaîtraient et téléphoneraient à la police, il ne serait pas difficile pour lui de s'enfuir. Qui serait dans la capacité de l'arrêter ? Personne. C'était un démon, et pas n'importe lequel. Il n'avait cas se servir de ses facultés pour forcer les agents à se tuer entre eux, rien de plus simple. Puis Kobal était toujours très prévenant, il prenait le moins de risque possible. Pas par peur de ne pas se sortir d'une situation trop délicate mais pour la simple et bonne raison qu'il ne voulait pas avoir à trop se casser la tête pour sauver sa peau. Il préférait rester chez lui à déguster une bouteille de vin de sa cave en écrivant.

C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il ne restait jamais seul à seul avec son client pour la première rencontre. Il ne savait pas à qui il avait affaire et s'il tombait sur un exorciste ou un taré du même genre, il n'avait aucune envie d'avoir à se soucier de cela. Voilà pourquoi son lieu de discussion préféré pour les affaires était le bar. Un beau barman. Des alcooliques de partout qui ne peuvent pas entendre la conversation. Et mieux encore, tout les détraqués du coin y étaient et il avait l'air de monsieur tout le monde au milieu d'eux. Parfois, il changeait et essayait de se contenter d'un restaurant. Tant qu'il y avait du monde aux alentours cela lui convenait parfaitement. Mais pour une fois, il avait laissé cette règle d'or de côté et avait accepté de rester seul face à cet inconnu qui lui avait téléphoné. Ce choix représentait un danger pour lui, mais il aimait cela. Le danger était dans sa vie à chaque instant et il savait qu'il ne risquait pas grand chose. Il ne craignais pas le sel, ni le fer pur ni rien dans ce genre. Seul l'eau bénite pouvait l'affecter et un crucifix en contact avec sa peau, il allait faire gaffe et ce serait dans la poche. Il aimait relever les défis et celui-ci en était un. A moins qu'il ne s'agisse d'un amateur qui essaie de se mesurer à un maître dans ce métier que Luther exerce depuis pas mal de temps. Cela, il le saura très bientôt.

Il était déjà en route vers l'auberge. Son chapeau recouvrait son visage, non pas qu'il en ai besoin, le soleil n'était pas si présent que ça, mais il l'aimait. C'était un accessoire dont il ne se séparait que rarement et ceux qui le connaissent le savent. La cigarette coincée entre ses lèvres charnues l'enveloppe d'une fumée opaque. Ainsi, on aurait presque pu le prendre pour un fantôme. Une fois devant la porte du grand bâtiment, Luther écrasa sa clope sur le sol après avoir laissé échapper de ses lèvres une fine couche de fumée grisâtre. La poche s'ouvrit et l'homme entra sans plus de cérémonie en regardant celui qu'il supposait être le gérant de cet établissement. Il ne lui adressa pas la parole se contentant de monter les escaliers se trouvant à sa droite. Il n'avait pas besoin de demander le numéro de la chambre, il le connaissait ou plutôt l'avait déduit. En arrivant il avait repéré l'homme à la fenêtre qui le regardait avec une fascination toute particulière. Il n'avait pas bien distingué son visage mais était certain que c'était son homme. Avançant à pas lent mais sûr vers la porte qui les séparait alors, il ouvrit sans même frapper. Sans regarder l’intérieure de cette chambre, il referma la lourde porte derrière lui et s'adossa contre celle-ci en sortant une nouvelle cigarette de sa poche en faisant attention de ne pas montrer l'arme qu'il y laissait en permanence, il n'en aurait peut-être pas l'utilité mais vaut mieux prévenir que guérir. La cigarette coincée entre ses lèvres, il porta son briquet vers son visage et l'alluma avant de recracher un rideau de fumée entre ses dents blanches. Ce n'est qu'alors qu'il replongea sa main dans sa poche pour ranger le briquet et qu'il releva enfin les yeux vers l'homme avec qui il allait faire affaire. « Pour que vous vouliez me voir ici, c'est soit que vous avez en tête de me violer, soit que vous avez quelque chose à me reprocher... » Il voulait montrer à son interlocuteur qu'il n'était pas le pire des idiots et qu'il avait compris son manège, il lui sourit alors. Son visage lui disait quelque chose, il l'avait forcément déjà vu quelque part, mais où ? « ... je ne sais pas ce que j'ai fais à votre sœur ou votre mère mais sachez que mes sentiments pour elle étaient réels. » Luther ne comptait plus le nombre de fils et de frères qui étaient venu dans l'idée de lui faire payer ce qu'il avait fait à leur mère ou leur sœur. Oui il avait joué avec pas mal de femme durant sa vie, il aimait cela. Il le faisait aussi avec pas mal d'homme mais c'était moins intéressant, ils n'avaient pas la même peur et colère dans le regard une fois que Luther les jetait comme des vulgaires merdes.
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