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« Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. monsters are real, ghosts are real too, they live inside us, and sometimes, they win
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| Échoué - Don't stop believin' Hold on to that feelin'
| Sujet: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Mar 27 Aoû - 22:19 | |
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Robyn S-M Anzilutti « Il n'y a point plus grande couardise, que d'éprouver sa puissance, sur la faiblesse d'autrui. » NOM ; Anzilutti, imprononçable, me direz-vous ? Mes professeurs m'en faisaient souvent la remarque. Leur langue fourchait, et mes camarades ne me rataient pas. Il leur en faut peu pour être heureux, c'est bien. PRENOM(S) ; Robyn, Seven-Marley, Il s'agit de mon prénom de baptême, c'est une fusion entre le nom de mon parrain, et celui de ma marraine, deux êtres chers à notre famille; j'en suis fière. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ; Le 17 Septembre, en Italie. Mon père dit que, ce soir là, le ciel était couvert par un manteau d'étoiles, et que ce fut le meilleur qu'il ait vu, durant toute son existence. Mais je suis sûre qu'il dit cela pour me faire plaisir. AGE ; Dix neuf ans, mais j'ai l'impression d'en avoir pris cent. L'on dit que je suis beaucoup trop mature pour mon âge. ORIGINES ET NATIONALITE ; Italienne de cœur et d'esprit. Je rêve d'y retourner. Là-bas, je sais que je serai enfin respectée. ETUDES/METIER ; Je fais des études d'art. Je suis d'ailleurs ballerine, et je ne souhaite que cela pour mon avenir. ORIENTATION SEXUELLE ; Hétérosexuelle, aux dernières nouvelles. STATUT ; Célibataire, je n'ai jamais connu l'amour. Et puis chez moi, le flirt est proscrit. SITUATION FAMILIALE ; Des parents aimants, un grand frère qui est parti à l'université, et le fantôme d'une petite sœur décédée. SITUATION FINANCIERE ; Modeste, mais je n'ai jamais manqué de rien. GROUPE ; Les échoués CELEBRITE ; Barbara Palvin ━━━━━━━━━♢━━━━━━━━━ Que dire sur mon caractère ? Disons que mon tempérament est loin d’être des plus ordinaires. En général, j’entretiens des relations assez cordiales avec mon entourage, portant un très grand intérêt sur ma relation avec les autres . Cependant, je ne me laisse pas marcher sur les pieds pour autant, et je peux me montrer très blessante, quand cela en demeure nécessaire. De nature anticonformiste, j’ai un peu de mal à me plier aux règles auxquelles je me dois de me soumettre, préférant contrôler moi-même ma propre vie, ainsi que mes faits et gestes. Cependant, lorsqu'il s'agit de la religion, je m'y plie à corps et âme, bien que cela puisse paraître vieux-jeu, pour certains. Je ne supporte en aucun cas l’échec et j'ai misé beaucoup de choses pour mon avenir. Un avenir, qui je l'espère, sera des plus prestigieux : mon rêve, être une danseuse confirmée, et reconnue. De nature très loyale, je ne supporte nullement la trahison ; pour moi, c'est impardonnable. J'accorde ma confiance beaucoup trop facilement, et cela me joue parfois de mauvais tours. Mais qu'a-t-il de mal à croire en la bonté d'autrui ? Qu'a-t-il de mal à ne point savoir capter les vices de l'homme ? Si mon monde demeure dans l'insouciance, je souhaite que l'on m'y laisse. Je suis têtue, et cela est probablement l'un de mes pires défauts ; quand j'ai une idée en tête, vous pouvez être certain qu'elle ne sortira point de mon esprit d'un claquement de doigt. De nature obstinée, et d'une mauvaise foi à tout rompre, je ne supporte pas d'avoir tort, ce qui peut parfois en agacer plus d'un. questionnaire + Habites-tu depuis longtemps à Misty Hill ? J'habite dans cette ville depuis une éternité, mais je ne suis point née ici ; encore heureux. Je déteste tellement cette ville, je la hais au plus haut point. Je me souviens de l'accueil que l'on nous a offert, dès notre emménagement. L'étrangère. Pour eux, je demeurais l'étrangère, qui était venue occupée leur village. Je suis née en Italie, seul endroit dans lequel je me sens réellement chez moi. Je veux y retourner, et mon père m'a promis que nous irions y passer des vacances, si nos revenues s'y prêtaient. + Crois-tu aux diables et démons des mythes de ton enfance, des croyances de tes parents ? Le diable ? J'y crois. J'y crois, mais il ne me fait pas peur. Je fais confiance en Dieu, et je m'en remets à lui, pour me protéger du Malin et de ses vices. Je pris le seigneur chaque jour, pour qu'il m'éloigne du pêcher et de la tentation. Je crois au diable. J'y crois. Mais je n'ai peur que de Dieu ; lui seul en vaut la peine ; lui seul, mérite mes croyances, et mon entière dévotion. + Rêves-tu de partir loin de cette ville que l'on dit maudite ? Qui ne rêve guère de partir d'ici ? Je ne suis pas attachée à cette ville, et je ne le serai probablement jamais. Je veux partir, pour ne plus revenir. Une fois mes études terminées, je m'en irai, je me le promets. Cependant, je ne sais point quelle destination je prendrai, ni dans quel but. J'ai déjà parcouru le monde, et je le connais sous toutes ses coutures. Peut-être que je m'envolerai vers l'inconnu, vers un endroit nouveau, bien que je sois attachée à ma famille. + T'habitues-tu au climat, aux gens, à leurs moeurs ? Comment s'habituer à tous ces regards ? Comment s'habituer, lorsque nous demeurions l'indésirable ? Je dois dire, que je n'ai point le choix, sinon il y a longtemps que je me serai tirée de cette ville de malades. Je n'ai pas réellement d'amis, ici, et ce n'est point faute d'avoir essayé. L'on me scrute. L'on m'observe. Nous avons fait des pieds et de mains pour nous faire accepter au sein de cette communauté. Nous avons tout fait, pour faire taire les préjugés. Mais certains se bornent à nous mépriser. Tant pis. Ainsi-soit-il. + T'amuses-tu à tester les légendes urbaines ? Non. Pour la simple et bonne raison que cela ne m'intéresse pas. Et pour dire vrai, cela m'effraie. J'ai déjà mes démons à combattre, pourquoi m'amuser à vouloir en chercher d'autres ? Je préfère laisser les esprits là où ils sont, c'est à dire, loin de moi, pour la plupart. Bien qu'il se passe des choses louches dans ma vie, je ne me vois point tenter le diable, et m'en amuser. T'est-il déjà arrivé une expérience surnaturelle, quelque chose d'irrationnel ? Je vois ma petite sœur. Ma petite sœur de six ans. Rien d'anormal, me direz-vous, probablement ? Il s'avère que celle-ci est morte, il y a de cela presque dix ans. Je la vois. Je la vois tout le temps, mais pourtant je n'en ai point pris l'habitude. Mais elle ne s'avère plus menaçante, aujourd'hui. Elle se contente simplement de me fixer, et me suivre, apparaissant comme elle le souhaite. J'en avais parlé à ma mère, et elle m'avait tout de suite envoyer chez le psy'. Depuis, je prétends ne plus la voir. Je prétends être « guérie ». Mais je suis une très mauvaise menteuse. Mon père prétend qu'une fois, j'ai fixé la balançoire pendant quatre heures, et que malgré ses signes, je n'ai point pu décrocher mon regard de celle-ci. Effrayant. |
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Dernière édition par Robyn S-M Anzilutti le Ven 30 Aoû - 18:44, édité 8 fois |
| | | Échoué - Don't stop believin' Hold on to that feelin'
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Mer 28 Aoû - 17:43 | |
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your fairytale « Plutôt que l'amour, la célébrité, la foi, l'argent, plutôt que la justice, donnez moi la vérité. » raconte donc ton histoire « C'est quand vous voulez. » Je suis consciente. Je suis consciente de lui faire perdre son temps. Consciente, de lui donner du fil à retordre. À chaque séance, je ne dis rien, et je reste dans mon marasme. Je demeure comme enfouie dans ce mutisme, ce mutisme qui me dévore, et qui demeure un chant d'affliction. J'ai peur. J'ai tellement peur de son jugement. Peut-être qu'ils ont tous raison, après tout. Peut-être qu'ils ont raison, je suis peut-être folle ; folle à lier. Peut-être que plus jamais, je ne pourrais avoir de vie normale, comme toutes les jeunes femmes de mon âge. Tous ces rêves. Toutes ces espérances. Peut-être que j'ai tort d'y croire encore, de m'y accrocher ; je suis sûrement maudite. Toutes ces prières. Toutes ces heures, où j'avais occupé les bancs d'église, peut-être que tout ceci a été vain, bien que je m'interdise d'y croire ; je n'ai pas le droit ; je ne peux pas, je ne veux pas ; en mémoire des miens. Mon regard ne quitte point celui de monsieur-le-psychologue-ultra-sérieux, et je demeure légèrement embarrassée, pour dire vrai. Chacune de nos séances est animée par le son de nos soupirs, des bruits de l'horloge, et de mes raclements de gorge nerveux. En ce moment, je n'ai qu'une seule envie : m'en aller. Mais je n'ai pas le droit de faire cela à mon père, qui lui, espère tant de ces séances ; je lui fais peur, on dirait. Mais que puis-je raconter à cet homme ? J'avais mis un point d'honneur à enterrer le passé. Je l'avais enterré définitivement, et je me refusais d'y replonger ; je ne peux pas ; c'est plus fort que moi. « Parlez-moi un peu de votre enfance. » Seigneur, faites qu'il la ferme. Seigneur, faites qu'il la boucle, définitivement. C'est justement cela, que je souhaite éviter, et il l'a compris ; il en joue. Je ne me sens pas prête à affronter mes vieux démons, c'est si difficile à comprendre ? Je veux rentrer chez moi, bien que je sache qu'elle m'y attendait ; qu'elle m'y attendrait toujours. Tessa. La frêle, la petite, et démoniaque Tessa. Mon regard se lève instinctivement au dessus de l'épaule droite du psy', et c'est là que je l'aperçois. Assise sur l'étagère, jambes croisées, murmurant un faible « non ». C'est un secret. Tout cela demeure un secret, entre ma famille et elle. Un secret que je ne dois jamais trahir, selon elle. Tessa me dirige, et joue de ma culpabilité pour faire ce qu'elle veut de moi.
L'homme tourne légèrement la tête, et n'aperçoit point ce que j'aperçois. Il fronce légèrement les sourcils, l'air inquiet. « Elle est là, n'est-ce pas ? » C'est encore pire. C'est encore pire, lorsque les autres essayent de rentrer dans mon délire ; c'est insupportable. Je ne réponds rien, me contentant de détourner mon regard de l'objet de mes tourments ; de mon affliction. Oui, elle est là. Oui, elle est là, et elle ne veut pas que je parle. Je me pince légèrement les lèvres, souhaitant les sceller à tout jamais, mais il me donne le coup de grâce ; celui qui me fait craquer. « C'est elle qui vous empêche de me parler ? » Enfoiré. Fumier. Vile créature des enfers. Je le hais. Oui. Je le hais au plus haut point. Il comprend, à mon expression, qu'il a vu juste, et bien qu'il essaye d'être le plus neutre possible, cette satisfaction qu'il éprouve envers lui-même peut se sentir à des kilomètres à la ronde. Il le peut. Il peut être fière de lui. Qui dans ce monde pourrait se vanter d'avoir percé le mystère de la démente Robyn S-M Anzilutti ? Mais il demeure encore loin du compte ; tellement. Soudain, ses mains se posent sur les miennes ; je tremble, visiblement. Mon océan demeure agité, mes traits trahissent ma peur. D'après lui, il faut que j'en parle. D'après lui, je me dois d'aller à l'encontre de Tessa, de la trahir de nouveau. « Tessa était votre sœur cadette. Mais cette chose qui vous poursuit, ne l'est pas ; elle ne vous veut aucun bien. » Et je m’effondre, honteuse face à ma faiblesse. Les larmes coulent, sans que je ne puisse les en empêcher, sans que je ne puisse les arrêter, elles coulent, mettant fin à tous ces cris étouffés ; adieu les apparences ; adieu les mensonges. L'une de ses mains se pose sur mon crâne baissé ; j'ai tellement honte. Je n'ai point versé une seule goutte de tristesse, depuis l'incident. Depuis ce jour, je demeure comme anesthésiée de tout sentiment, comme si plus jamais je pourrais être capable de ressentir quoi que ce soit. Mais tout semble me revenir en pleine face, désormais ; je suis probablement en phase d'acceptation, comme le dit si bien le psy'. « L'on peut continuer demain, si vous ne vous en sentez pas le courage. » « Non. » Je réponds presque instantanément, instinctivement. Est-ce que cela veut dire que je demeure prête ? Est-ce que cela veut dire que je me suis enfin décidée à lâcher prise ? L'homme se redresse, et s'appuie de nouveau sur le dossier de son fauteuil, et je l’imite, résignée. Je déglutis difficilement, posant mon regard derrière monsieur-je-crois-tout-savoir-sur-le-cerveau-humain ; elle est encore là. Elle fait plusieurs signes de négation avec la tête, avec ses doigts, mais cette fois je suis bien décidée à ne point l'écouter. J'essuie mes larmes le plus dignement possible d'un revers de manche, et je commence. Je commence, ce qui demeure mon histoire. Je m'appelle Robyn Seven-Marley Anzillutti, j'ai quatorze ans, et je veux mourir.
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Je me souviens d'une petite fille. Je me souviens d'une petite fille heureuse. Une petite fille, vivant au milieu d'une famille aimante. Aucun nuage ne demeurait à l'horizon, mais pourtant, de loin le Malin semblait la regarder. Au milieu de ses poupées. Au milieu de ses rêves d'enfants, la vie avait bien des projets pour elle, et les mauvais desseins du destin n'allaient point tarder à frapper. C'était ainsi. C'était la vie. C'était comme ça. C'était comme ça, et elle ne pouvait rien y faire ; elle n'avait rien vu venir. Je me demande parfois pourquoi les choses ont dérapé, aussi rapidement. Je me demande parfois, pourquoi ce bonheur que nous avons essayé d'entretenir nous a glissés entre les doigts.
« Regarde papa ! Je tiens en équilibre ! Regarde ! » Avais-je hurler, tellement fort, que tout le village m'avait probablement entendu. Papa au loin, s'approcha de moi, me regardant à l’œuvre. Papa. Cet homme incroyablement bon. Cet homme incroyablement doué, dans ce qu'il faisait. Je l'admirais, je l'aimais ; il était mon héros. Je me souviens encore de son regard, et de son expression lorsqu'il m'a vue enfin réussir à tenir sur ce fil de fortune, que j'avais moi-même conçu pour m’entraîner. Mon rêve, demeurait de faire comme mes parents, ceux que j'admirais. Selon certains, il n'y avait probablement rien de glorieux, d'être issue d'une famille du cirque. Pour certains, cela ne demeurait que de simples chimères, et cela nous mènerait probablement rien. Pour eux, l'on se devait d'être cloîtré derrière un bureau, pour paraître normal, pour respecter les convenances. Mes parents n'ont point suivi ce chemin politiquement correct, voilà ce qui fait d'eux des personnes non-ordinaires, mais spectaculaires. Je me mis à vaciller légèrement, et mon père se tenait prêt à me rattraper, en cas de chute ; si seulement ça pouvait être comme cela, durant toute ma vie. « Fixe un point Robyn. Fixe un point. » C'était facile à dire pour lui, il faisait ça depuis toujours. Le fil n'était qu'à un mètre du sol pourtant, mais c'était fou ce que l'on demeurait surprotégée, lorsqu'on était une petite fille de huit ans ; je me sentais pourtant prête à voler jusqu’au ciel. « Tu vois cette étoile ? Tu ne peux pas la rater, c'est celle qui brille plus que les autres. Fixe-la, ne détache pas ton regard de celle-ci. Avance vers elle, comme si tu voulais la décrocher. » Il avait un don. Il avait un don pour rendre la chose la plus anodine, en quelque chose de magnifiquement poétique. C'était peut-être pour cela que je l'admirais autant. Peut-être pour cela, qu'il demeurait mon modèle. Un modèle, que je ne pourrais jamais égaler, tant il brillait de pureté. Ce fut avec une admiration sans faille, que je l'avais écouté, me lançant à la poursuite de cet étoile ; l'étoile Augustus, la plus scintillante que toute la galaxie ait pu porter.
Nuit du 15 Janvier 2002.
Je devais lui tenir la main. Je me devais de la protéger. Je me devais de la protéger, et je ne l'ai pas fait. C'est moi qui l'avais tué. C'est à cause de moi, si elle ne demeurait point parmi nous désormais. Je ne voyais que des décombres. Je ne voyais que la fumée, et tous nos souvenirs réduisent en cendres. Non. Non, je ne pouvais pas y croire. Non. Non, je n'arrivais pas à y croire. J'avais beau hurler. J'avais beau pleurer, elle ne répondait pas ; elle ne répondrait plus. Ma petite sœur. J'avais tué ma petite sœur. Je l'avais condamné à une mort certaine ; elle, qui avait eu besoin de moi. J'avais tellement honte ; tellement. Cette douleur lancinante, je la ressentais. Cette douleur lancinante dans la poitrine, qui semblait vouloir me tuer de la plus vicieuse des manières.
« Maman est belle. » S’émerveilla ma petite sœur, admirant ce spectacle grandiose. La tenant fermement sur mes genoux, je me suis simplement contentée de hocher la tête, ne pouvant point décrocher mes yeux de la déesse. Tessa avait raison. Maman était divinement belle. Une beauté non superficielle. Une beauté non artificielle. Une beauté à damner tous les saints, bien que maman soit des plus religieuses. Je voulais tellement lui ressembler. Je voulais tellement hériter de sa grâce légendaire, mais aussi de sa force de caractère. Maman avait subi bien des choses, lors de son existence. Bafouée. Humiliée. Rabaissée, par un géniteur qui n'avait point su l'aimer à sa juste valeur. Ses souvenirs demeuraient des plus flous, en ce qui concernait son père, sa famille, mais tout ce qu'elle m'avait racontée était qu'on l'avait retrouvée à l'âge de ses cinq ans dans un appartement vide, ses parents l'ayant laissé à son triste sort ; entre les mains de Dieu. Voilà pourquoi elle le priait chaque jour. Voilà pourquoi elle y croyait dur comme fer. C'était grâce à lui, qu'elle demeurait encore ici, aujourd'hui. Grâce à lui, qu'elle avait su trouver en cette famille, l'amour qui lui était destiné ; qu'elle méritait. Un bruit strident me sortit de ma rêverie. Un bruit d'explosion me fit redescendre sur terre. Me replongeant de nouveau dans cette dure et froide réalité. Le feu. Du feu. Sortant de nulle-part. Je ne comprenais pas. Je n'avais rien vu venir. Des cris de terreur. Des cris de douleur. J'avais peur. Tellement peur. Pour le moment, je ne devais pas réfléchir. Tout ce à quoi je me devais de penser, était de nous sortir d'ici, Tessa et moi. Les larmes coulaient le long de ses joues ; elle semblait apeurée ; je l'étais aussi. Notre chapiteau. Notre endroit. Notre maison. Notre famille. Tout ce que nous avions accompli depuis des années, était en train de partir en fumée sous nos yeux. Cette scène qui se déroulait sous mes yeux était synonyme de chaos. Tout le monde se bousculait, se piétinait, voulant à tout prix sortir, et tant pis pour les dommages collatéraux. Après deux minutes, qui ont probablement été des plus nocifs pour nos cœurs endoloris, nous sentons enfin l'air frais dans nos poumons, bien que la fumée demeure présente, nous aveuglant. Je me souviens de mes parents. Mes parents qui nous attendaient, le regard larmoyant. Je me souviens de cette lueur de soulagement, lorsqu'ils m'ont vu, et quand ils m'ont serré dans leurs bras. « Tessa ? » Me questionna ma mère. Sur le moment, je n'avais rien vu. Sur le moment, j'avais cru qu'elle demeurait derrière moi, qu'elle m'avait suivi. Ce fut sans nulle crainte, que je m'étais retournée, pensant la trouver. Ce fut avec horreur, que je ne la vis pas. Je ne la vis plus jamais.
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L'on m'a souvent dit que ça me ferait du bien d'en parler. Que ça me ferait du bien, d'affronter mes vieux démons. Je me rends à présent compte, que toutes ces paroles construites de toutes pièces par l'homme, demeurent d'un mensonge dégradant. Je n'aurais jamais dû les croire. Je n'aurais jamais dû tomber dans ce piège. Cela me conforte dans mon idée que je ne suis qu'une pauvre incapable. Qu'une pauvre imbécile, qui n'a point su protéger sa petite sœur. Je hurle. Je pleure. Ces souvenirs m’assassinent. Ces souvenirs me pulvérisent. Ils détruisent le peu de raison qu'il me reste encore. Je suis peut-être folle, après tout. Peut-être que je suis bonne à être enfermée. Je finis cependant par me calmer. Toisant mon psychologue, qui lui n'a point cillé, face à mon délire. Je ne me sens point honteuse pour autant. Cela m'a fait du bien, de péter les plombs ; c'était inévitable, de toute façon. La colère demeure aussi l'un des symptômes de la dépression, d'après ce que j'ai pu lire. « Dîtes-le. » Je dis, d'une voix neutre, essayant de cacher mon émotion. Qu'il le dise. Il en meurt d'envie. « Vous n'êtes pas folle, Robyn. » Comment fait-il ? Comment fait-il pour lire en moi, comme dans un livre ouvert ? Moi qui aie toujours été si pudique sur ma vie privée, je me sens comme mise à nu ; je déteste cette sensation, pour dire vrai. « Vous êtes juste une jeune femme brisée, qui ne s'est pas autorisée à dire adieu à sa sœur. » Un silence s'installe. Un silence pesant. Un silence pendant lequel, je me mis à réfléchir sur ce qu'il venait de me dire. Il a raison. Il a raison, et cela me bouffe. Je ne me suis jamais réellement autorisée à la pleurer, ni à faire mon deuil. Je ne me suis jamais autorisée à aller me recueillir sur sa tombe, m'en croyant indigne. Indigne d'elle. « Elle vous l'a pardonnée, depuis longtemps. C'est à vous maintenant, mademoiselle Anzillutti. Maintenant, vous vous devez de vivre. Vous vous devez de lui faire honneur ; la vie est si fragile. ». (++)theme songPSAUMES.FORUMACTIF.ORG
Dernière édition par Robyn S-M Anzilutti le Jeu 29 Aoû - 21:06, édité 3 fois |
| | | MODERATEUR « Le diable s’occupe de nous, et nous des autres. »
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Mer 28 Aoû - 17:51 | |
| BIENVENUE PARMI NOUS ! Bonne chance pour ta fiche Tu as une semaine pour finir ta fiche, en cas de besoin n'hésite pas à demander un délais (On te l'accordera pas mais au moins t'auras demandé, tu seras contente ) Si tu as une question, le staff est à ton entière disposition BARBARA EST UNE DÉESSE ! Alors garde moi un lien bien au chaud Je ne dirais rien pour le S-M PS : J'hésitais entre t'accueillir avec Luther ou Isaac, donc je reviendrais aussi avec Isaac Et je te reniflerais plus tard HAVE FUN ! |
| | | Échoué - Don't stop believin' Hold on to that feelin'
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Mer 28 Aoû - 18:11 | |
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| | | MODERATEUR « Le diable s’occupe de nous, et nous des autres. »
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Mer 28 Aoû - 18:18 | |
| Non mais je sais pas, j'avais envie d'être méchant J'suis un démon yoh, j'vais quand même pas être gentil avec toi Johnny gère je sais GNIAHHAHAH ! Tu as réussi le test Les nouveaux doivent passer par moi pour voir s'ils survivront à la suite le "Owwii renifle moi" est la preuve que t'es assez blindé pour survivre parmi nous Toi aussi t'as les fils qui se touchent PS : Non non je ne commence pas à flooder Mais si vous voulez me fouetter je dis pas non |
| | | Échoué - Don't stop believin' Hold on to that feelin'
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Mer 28 Aoû - 18:30 | |
| J'aime les méchants, moi. Mais ça ne m'empêchera pas de te botter le derrière ! Ne t'en fais pas, j'ai la tête assez dure pour m'intégrer dans ce genre de communauté hostile Même que j'ai pas la lumière à tous les étages PS: Je vais arrêter de flooder, sinon je vais me faire manger dès le premier jour. |
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| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Mer 28 Aoû - 18:34 | |
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| | | Échoué - Don't stop believin' Hold on to that feelin'
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Mer 28 Aoû - 19:17 | |
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| | | Witch - I follow the light
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Mer 28 Aoû - 19:40 | |
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| | | Échoué - Don't stop believin' Hold on to that feelin'
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Mer 28 Aoû - 21:36 | |
| Merci. |
| | | Exorciste - Je suis ton pire cauchemar démon
| | | | ADMINISTRATEUR Le meilleur régal du diable, c'est une innocence.
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Jeu 29 Aoû - 18:59 | |
| En voilà une que j'aimerai bien croquer (et mettre dans mon lit aussi si possible ) BIENVENUUUUUUUUUUE PARMI NOUS !!! Barbara Palvin est juste un choix divin et le choix du scénario également... ! Tu vas voir Adam est juste adorable et pis tu m'as l'air vraiment sympa ! So ! J'ai hâte de te connaitre mieux et surtout de lire ta fiche qui, je le sens, va être une pure merveille ! Si tu as le moindre soucis ou la moindre question n'hésite pas jolie fillette... Je suis là pour ça Ou juste si tu as envie de passer du bon temps (et en réalité je suis une fille hein ? ) |
| | | Échoué - Don't stop believin' Hold on to that feelin'
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Jeu 29 Aoû - 19:33 | |
| MERCI, PETIT SCARABÉE. (Owi croque moi, j'aime quand on me croque. ) J'ai tout de suite craqué en voyant le scénario, je suis faible, tellement faible. et puis ce forum est juste WAOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH *lui fais des bébés* Adam est très gentil, en effet, et il m'a fait beaucoup rire dans son MP. Il utilise presque autant de smiley que moi, donc du coup, ça ne peut que le faire. J'arrive enfin à bout de cette keunasse d'histoire :O J'en ai chié, je te jure. Merci en tout cas pour ton super accueil. (Je veux passer du bon temps. (une fille me fait des propositions indécentes, je vais le dire ! *sors*)) |
| | | ADMINISTRATEUR Le meilleur régal du diable, c'est une innocence.
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Jeu 29 Aoû - 19:45 | |
| (Et moi j'aime croquer les jolies filles ! ) MAIS C EST BIEN D ETRE FAIBLE DE TOUTE FACON T INQUIETE PAS !!! Tu vas voir on va prendre bien soin de toi et tu vas te sentir chez toi ! Ou peut-être que c'est déjà le cas du coup du coup tu vas te sentir chez moi Viens avec moi petite Ouai... Lilith elle me dit que si tu t'approches trop de son frère ça va mal se passer Il va aussi que je te Mpotte pour notre lien Lilith/Frida/Robyn ! L'histoire c'est le plus long je sais que moi je mets tellement de plombe à l'écrire Déjà que je suis une tortue mais là franchement Mais de rien ! C'est l'accueille Psaume de toute façon c'est l'accueille normale ! (HAN GENRE Avoue tu veux être avec moi qu'avec Adam (comme ça Lilith aura pas à partager son frère, ça fait une pierre deux coups ) |
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| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Ven 30 Aoû - 17:46 | |
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| | | Échoué - Don't stop believin' Hold on to that feelin'
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Ven 30 Aoû - 17:58 | |
| OWIIII MPOTTE MOI, MAMA ! (Oui, c'est ton surnom, même s'il est complètement débile. ) Frida, c'est une psychopathe parait-il, j'ai peur. L'histoire j'en suis enfin arrivée à bout Moi qui déteste faire les fiches d'habitude, je dois avouer que j'ai trop pris plaisir à l'écrire. Truc de fou, wallah ! Adam, t'es seksy quand t'es jaloux. POSSEDE MOI ! /SBAFF/ Et Adam, en effet, tu utilises le blinde de smileys, mais j'adore ça, bordel ! en plus y en a plein, c'est marrant. Merci pour le compliment. Je me suis démenée pour ne pas te décevoir. Je voulais pas tu penses que je suis une noob. Dans tous les cas, je vous aimes déjà, les petits cookies. *leur ouvre mon lit* |
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| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Ven 30 Aoû - 18:01 | |
| EU...... REFUS ?! Ôo T'ouvres pas ton lit à n'importe qui, femme c'est quoi ça non je ne flood pas |
| | | Échoué - Don't stop believin' Hold on to that feelin'
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Ven 30 Aoû - 18:03 | |
| Mais...mais... Tu sais que tu es le seul homme dans mon coeur. etdansmonlit. |
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| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Ven 30 Aoû - 18:39 | |
| c'est bon à savoir Alors puisque pour moi tout est parfait Je te valide très chère faudra juste que tu remplisses le "ETUDES/METIER" t'as dû le survoler en route officiellement gueux t'es un psaumiens wsh ! t'as réussi ta vie !
FELICITATIONS MA CAILLE, après un dur combat pour finir ta fiche t'as conquis le graal Nous sommes heureux de t'accueillir chez nous, tu fais partie de la mifa maintenant. Tu veux un cookies ? Demande à Amélia ou Katerina, les zumelles, moi je sais pas les faire 8D Mais hololo, attends, STOP. Avant de faire quoi que ce soit et de rp comme un lapin magique, y a deux/trois petites choses que tu dois faire. Parce qu'on est chiants, on assume, un staff c'est là pour embêter les membres n'est-ce pas ? Alors ma moule, avant de te ruer vers tes petits camarades itout, vérifie tout de même que nous n'avons pas oublié de rajouter ton avatar dans le bottin -sait-on jamais qu'on soit un peu retardés dans notre tête, ce sont des choses qui arrivent Donc viens nous fouetter si tu remarques une étrangeté dans le bottinou, transforme-toi en boulangère et crie à l'injustice Check aussi si on t'as mis ton rang -et que ce dernier soit bon, genre qu'on t'ait pas collé aux fesses le rang d'un démon si t'es exo, ça serait pas zolizoli Si tout est OK, tu peux désormais te lancer dans l'aventure psaumienne et aller créer ta fiche de liens et de RPs! C'est important pour les relations, les ennemis, les amis, les amours & compagnie N'hésite pas non plus à remplir ton profil c'est toujours plus swag un profil entretenu, si t'en as envie tu peux aussi faire une demande de rang ou de lieux si tu souhaites RP dans un endroit bien particulier. Pense aussi à aller ici pour te faire bizuter parrainer enfin si tu le souhaites T'as les seksy parrains qui sont là pour toi, profites-en biloute Et puis aussi oublie pas de venir réclamer régulièrement tes points ici et aussi à les dépenser Allez, je t'embête pas plus longtemps, POUR FINIR, toute l'équipe espère que tu t'amuseras bien sur Psaumes et on te souhaite un bon jeu PSAUMES.FORUMACTIF.ORG
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| | | Échoué - Don't stop believin' Hold on to that feelin'
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Ven 30 Aoû - 18:41 | |
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| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Sam 31 Aoû - 18:05 | |
| BIENVENUE (en retard, sorry) excellent choix d'avatar |
| | | le sang parlera, le sang parle toujours.
| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. Ven 6 Sep - 17:43 | |
| BARBIE ! WELCOME Here :) ton avatar est sublime ! |
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| Sujet: Re: « Je crois au chaos et en la cupidité. » Robyn. | |
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