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Over the love !
monsters are real, ghosts are real too, they live inside us, and sometimes, they win



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Échoué - I try, but its to hard to believe.
Frida G-C
Frida G-C "Lilith" Janko
✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤

+ TES PRIERES : 113
+ ARRIVEE A MISTY HILL : 11/07/2013
+ LOCALISATION : Traînant ses pieds sur l'édifice sombre des tortures, la nuit accueille en son sein cette errante.
+ HUMEUR : Mitigé

Échoué - I try, but its to hard to believe.

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MessageSujet: Over the love !   Over the love ! EmptyJeu 22 Aoû - 20:20


- I can see the green light -
∞ "Il portait dans son regard la flamme des beaux jours, enflammé ces rêves illusoires devenus vrais tels des amants mais âmes soeur étaient-ils ces êtres perdus !"
Des hauteurs vertigineuses, de sa fenêtre aux rideaux de soie ouverts vers cet horizon obscur la fleur observait ce gouffre tentateur, psaumes entier que chantaient les sirènes joyeuses d’ironie révélant le monde d’un voile opaque. Ô fille des lunes assagie de marbre elle s’élevait vers l’azuré profond, fredonnait les louanges des saints sur son lit de satin un livre dans sa main et cette précieuse tasse ouvragé sur son côté seule compagne en attendant son divin, amant profond que son âme anéantie en son absence attendait impatiemment criant l’hymne de son amour à des temps parfumés. Elle lisait mais son esprit ailleurs vagabondait en des rêves étranges petite Alice de lilas en son monde traversait monts et tempêtes, l’Inde et la Chine pour venir quérir les sages de questions aux raisonnements dramatiques, pour venir supplier ces hommes aux barbes blanches d’une réponse qu’elle attendait depuis son enfance mais ce vide terrible entre ses paumes offertes d’où se traçait des lignes sauvages d’incompréhension elle tombait alors dans le précipice. Ce néant ô cauchemar de soufre tant redouté de cette vierge féconde mais combattant ces meurtrier aux élytres noirs guerrière de pierre ! Cet autrefois nostalgique apparaissait des brumes dispersées rappelant à sa mémoire désolée des monuments éclatant de beauté telles les fées en leur royaume tissaient des tissus merveilleux promesses de richesses : une vie familiale aimante entouré d’un roi et d’une reine, un prince aguerri protégeant des tempêtes sa sœur aimée mais de secrets bien gardés une aurore ténébreuses enroulait ces êtres dans l’étau de ses bras ! La fillette prévenue d’un temple posait ses orbes cristallins sur ses géniteurs tête relevé mais des perles nacrées en guise de bravade glissaient sur ses joues meurtries de trahison funestes. La haute reine que l’on appelait Haine se levait en son sein, clamait la guerre à ces félons de boue que portaient les armes d’un autre temps ravage de son cœur devenu désertique par la foi des découvertes, ces feuilles gravées de calligraphies titanesque ! Son héritage qu’elle se devait cette princesse de maintenir sur ses épaules frêles jetés sur des décombres horrifiques elle courrait pour échapper à ce gouffre Destin riant aux cieux d’un supplice abominable! Les braises embrasaient son souffle d’un crachin de métal, solitude venait accompagner cette fille fuyarde tel un oiseau de feu sur ses bras fragiles, ce phœnix gracieux comme ami à ses déboires elle marcha longtemps vers ce zéphyr difforme révoltée par cette garce vie riant ces vertèbres, ces lames gigantesques, ce dédale sarcastique de moquerie morbide ! Cette ville inhospitalières dévoilait des habitants éteints à leur volonté anesthésiées, elle voyait petite témoignée ces individus d’albâtre statufiés par l’étouffement des Grands. Elle remarquait alors ces ruines que cette ville changeante gardait jalousement à leur mystère mais curieuse cette divine délicatesse en ses mordorés prunelles questionnait les enfants insouciants… de réponse que des vagues amères cependant sur l’écho hivernal de l’autel principal !

Murée de ces reliques autour d’elle, prisonnière d’un cocon d’or la jeune femme en son enténébré lieu de paix tournait des cercles autour de cette table mortifère dans cette tamise de coton elle réfléchissait. Fille de force elle bravait les interdits pour ce goût profond de justice qu’elle n’obtenait pas dans cette ville fantôme où les gens, misérables brebis, tenaient pour acquis les préceptes divin de Jésus Christ. Ces objets semblaient mordre sur elle des brasilles volumineuses de chaleur lançant tels des projectiles immenses ces objets de convoitises le mauvais œil sentence des rigoureux ! Frida dans sa clémence fuyait ses démons de pierre avançant d’un pas cadencé, lourd d’apocalypse ses sentiments les plus honteux, ceux négligés par la belle de sa chevelure de geai les litanies douloureuses d’une recherche affreuse ne donnant en sa main que du vide entre ses phalanges rongées par l’inquiétude ! Dans sa bonté Dieu le Bon lui avait donné en présent son âme jumelle de discorde nouvelle mais d’amour intense, passion des plus aventureux ces deux amants de feu ! Séraphin possédant en son nom l’avalanche bienveillante des anges protecteur elle avait trouvé en lui son amour harmonieux de joie. Celui qui la faisait, dans ses heures d’angoisses, sourire pour une main posée sur sa joue ; celui qui la faisait, dans ses moments de terreurs, rire tel l’amoureux juvénile ! La colombe attendait sa céleste masculine encagée par des murs de pierre, cet appartement modeste de bonheur marital elle découvrait ces enfants chatoyant ne pensant plus à cette famille de maux indigènes !  

Et la porte s’ouvrit sur celui qu’elle espérait ce duc du paradis en son royaume entrait, ce roi tendre d’amour en cette matinée où les oiseaux papillonnaient elle vint, gracile dans ses habits de dentelles prendre cette main féroce, elle vint dans ses haillons de couleurs poser sa tête chaleureuse sur l’épaule de son seigneur. Demandant d’une voix claironnante la question mouvementée habituelle elle se taisait pourtant d’un mot clos sur ses lèvres ne souhaitant que se fondre en cette silhouette. L’amour de sa vie !
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Échoué - I try, but its to hard to believe.
Seraphin A. Finley
Seraphin A. Finley
✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤+✤

+ TES PRIERES : 83
+ ARRIVEE A MISTY HILL : 30/07/2013
+ LOCALISATION : Misty Hill.
+ EMPLOI/LOISIRS : Il vient de sortir du barreau. Autrement dit, c'est un avocat.

Échoué - I try, but its to hard to believe.

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MessageSujet: Re: Over the love !   Over the love ! EmptyMar 10 Sep - 21:14




Over the love.

JE VEUX CONTRE TES FLANCS DE BRONZE M'ASSOUPIR, POUR OUBLIER LE TEMPS QUI S'EVANOUIT.

Aux lueurs de l’aube, l’homme quitta sa chaumière pour admirer les prémices de cette nouvelle ère. Beaucoup de choses avaient fluctué depuis sa résilience. Oublier les démons et imprévisibilités qui guettaient ses moments de faiblesse. Désormais, ses pensées se concentraient sur un nouvel emploi estimé ainsi qu’une fiancée idolâtrée. Il n’avait plus aucune raison de sombrer dans ce mal-être si souvent retrouvé. Quand bien même, de nombreux souvenirs hantaient son esprit en cette matinée ensoleillée. Entre une mère prématurément décédée et un père convaincu de la culpabilité de son enfant, ses premières années n’avaient pas été gaies. Le garçon avait grandi avec la sensation d’être maléfique, responsable de la mort de sa génitrice. On lui avait mainte fois répété que ce n’était pas la vérité, qu’il n’y était pour rien. Foutaises. Comme dans tous malheurs, un démon tapis dans l’ombre orchestré les fatalités. Aveuglé par son athéisme, son esprit était loin d’imaginer qu’un diable l’encerclait depuis sa fécondation. Un sacrifice l’avait épargné. L’esprit de sa chère mère veillait à ce qu’il reste dans la lumière. Seraphin, image transcendante d’un ange protecteur. Le bien l’avait emporté sur le mal, cette fois-ci. Qui sait ce que l’avenir lui réservait ? Il ne faut jamais sous-estimer un esprit malin, car il se trouve parfois où on ne l’attend pas. Adossé contre un vieil édifice, les pensées du savant s’égarèrent dans une autre tranche de ses antécédents. Il revint au jour où cet asile s’est imposé sur son chemin égaré. Une aubaine avait-il pensé. Pourtant, cet édifice a rompu une partie de son être. Il évite d’en parler, mais il regrette activement ses actes déplacés. Pesant. Ces souvenirs-là sont pesants. Personne ne doit savoir, ce qui l’empêche de partager ses remords. Au cœur de la végétation sauvage, il se remémora tous ces supplices, jusqu’à ce qui l’en vient à Misty Hill. Une ville fantôme aussi funeste que son fort intérieur.

Si longtemps aux portes de l’enfer, il n’avait jamais songé à y planter son décor. Un jour où la solitude le rongeait férocement, il se décida enfin. On put ainsi le compter parmi les nombreux habitants de la ville dite « hantée ». L’ironie du sort fut qu’un nombre incalculable de paradoxes l’attendait. L’âme du lieu renforçait l’impact d’un démon vengeur tandis qu’une nouvelle sensation gagna le cœur de Seraphin : l’amour. Tel était l’éternel cercle vicieux de sa vie : un combat entre l’amour et la haine. Une déesse aux traits angéliques parvint à vaincre ses peurs, aux grands dam de ses ennemis. Il devait à présent combattre la passion d’un sentiment plus puissant qu’idyllique. Au fur et à mesure de leurs élans, les deux amants celèrent leur union par des fiançailles. Inattendues et inespérées. Ils étaient devenus un. Chacun avait creuse sa tombe dans la paroisse de l’autre, prêt à tout pour sauver son royaume. Comme un équivalent, ces âmes intimement liées se suffisaient pour survivre. Ils unirent force et conviction, mais aussi névroses et aliénations. Soit des âmes-sœurs. Il finit sa réflexion sur cette belle image. Il était temps de regagner son foyer, son refuge, son amour.

Guidés par un sentiment d’impatience, le jeune fiancé rejoint le logement qu’il partageait avec sa moitié. Pour la première fois depuis longtemps, Seraphin sentait qu’il avait trouvé sa place, où rien ni personne ne l’obligerait à fuir. Plutôt mourir que de quitter cette sensation d’épanouissement. Les marches furent montées quatre à quatre, la porte ouverte à la volée. L’être aimé se dirigea vers lui. Elle était si belle. À cet instant, tandis qu’il déposa un doux baiser sur ses lèvres pulpeuses, il désirait plus que tout être sa chose. Qu’anéantis, leurs corps se confondent et s’enlacent, en toute innocence. L’homme se contentait vivement du plaisir métaphysique. Tandis que l’amour de sa vie l'étreignait, il sortit de son manteau un présent. Il tendit à Frida une couronne de fleurs, confectionné par ses soins. Symbole d’un amour infini, l’églantier rose lui irait à ravir. Il gratifia son cadeau d’un baiser sur son front et d’un mot à peine audible : « merci ».  

© Belzébuth
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