« Elle a toujours aimé les grandes communautés. Elle adorait surtout le charme de ces villes où on se sentait envahis par l'énergie. Pourtant, Alesya fut mise au monde dans une de ces petites villes qu'elle déteste tant: Misty Hill. Ses parents étaient tous les deux tombés amoureux de cette ville dans leur jeunesse: jeune étudiante en médecine, sa mère aimait l'agitation mais surtout la proximité culturelle mondiale qu’on retrouvait dans chacune de ses rues. Son père, lui, était émerveillé par la beauté de l’architecture. Alozya, sa mère, était issue d’une grande famille d’Espagne. Et comme toutes bonnes espagnoles, elle aimait les arts et les fêtes. Toute l’aristocratie espagnole lui reconnaissait ce don et ce charme: une beauté à l’intellect percutant. Bien que très strict sur les traditions familiales, la famille Santos était aussi connue pour être une des familles les plus militantes pour le droit des pauvres dans la société, ainsi que le respect des animaux et aussi pour sa richesse. Des idéaux qui firent que la belle Alozya était elle aussi très marquée par cet idéal, et depuis petite déjà, elle s’est jurée de défendre ses idées. Durant ses études supérieurs, elle déménagea en Grèce et c’est sur le nouveau continent qu’elle rencontra son futur mari: Zacharya. Le père d'Alastrann et d'Alesya  avait tout de suite été charmé par l’innocence et le franc-parler d’Alozya. Lui aussi élevé dans une famille grecque haute placée , on lui avait donné une éducation très fermé sur la vision du monde, éducation contre laquelle il n’a jamais été pour. Quand il parla pour la première fois avec la belle espagnole, se fut comme une bouffée d’air frais. Une liberté d’esprit, un rire de cristal: il était tombé amoureux d’elle dès le premier instant où il avait perçut sa voix. Leur histoire commença ainsi, un amour fusionnel dans la villa familiale de celui-ci, où ils vivaient d’amour et d'eau fraîche.

On connaissait déjà cette famille par l’alliance qu’elle représentait de deux grandes familles mais surtout par la joie de vivre qu’elle dégageait à chaque instant. Déjà petite, Alesya ressentait cette amour familiale intarissable autour d'elle. Le visage de ses parents était chaque jour éclairé d’un sourire et il était bien rare les moments de crises, où des vases explosaient au sol. Car ses parents s’aimaient chaque jour un peu plus. Leur vie était chaque jour animé de "magie" à ses yeux: son père s’amusait souvent à faire voler les jouets de la petite fille à travers la maison pour qu’il puisse admirer le rire de l’enfant, un rire qui ressemblait comme par magie à celui de sa mère. Zacharya Rhodes était surement le plus heureux des hommes à cet instant précis. Malgré son travail difficile d'avocat, il était heureux de voir sa magnifique femme au soir, leur enfants dans les bras, l’accueillant souvent encore vêtu de sa blouse de chirurgienne. L’argent n’était pas un problème, il n’avait à se soucier de rien, excepté le fait de rendre sa famille heureuse. Et, même aujourd’hui Alesya peut en témoigner: Zacharya était un excellent mari et un merveilleux père. Chaque soir, il s’asseyait à côté de son adorable petite fille, qui lui ressemblait chaque jour un peu plus et lui racontait une histoire devant ses yeux brillants. Étrangement, elle adorait que son père lui raconte l’histoire de soldats, ces courageux soldats qui avaient bravés tant d’épreuves pour sauver le monde. Et à chaque fois, la petite Alesya demandait la même chose: « Dis Papa, est-ce qu’un jour, je vais pouvoir les rencontrer ? » et comme à chaque fois son père lui répondait qu'elle n’aurait cette chance que si elle travaille bien à l’école. Comment lui dire que tous ses héros sont à présent mort pour rééquilibrer la balance de la vie ? La relation entre la fratrie fut toujours dès plus douce. Malgré les années d'écart, Alastrann avait pris l’habitude de protéger sa sœur de tout. Il représentait à ses yeux un protecteur imbattables. Si eil savait ce qu'elle vie aujourd'hui...

Douze ans, sa lettre pour le lycée arriva. Alesya avait attendu ce moment avec impatience: c’était pour, elle, le moment de commencer à faire ses preuves et de suivre la même voie que celle de sa mère: devenir chirurgien mais en neurologie. Contre toute attente, le lycée se passe merveilleusement bien. Surtout grâce à une fille: Azraël, celle qui deviendrait sa meilleure amie, sa plus grande confidente. Une amitié fut aussi solide qu’un roc. Inséparable, il est rare d’en voir l’une sans l’autre. Pendant les cours, elles ne peuvent s’empêcher de rire ensemble. Les disputes ne duraient jamais longtemps entre eux deux, bien trop proche pour s’ignorer plus de deux heures. Malgré son envie incessante de rire, Alesya se révèle être une élève extrêmement talentueuse et surtout très travailleuse. Elle n’oublie son objectif principale et est poussée par une vraie volonté de feu. Ses camarades l’apprécient beaucoup pour son caractère direct et son intelligence.

Pourtant sa vie est loin d'être aussi tranquille comme elle laisse entendre. Elle cache la vérité à tout son entourage, les protégeant ainsi mais pour combien de temps sera t'elle mentir sachant qu'elle déteste ça ? »