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The last sound that you’ll hear (antek) monsters are real, ghosts are real too, they live inside us, and sometimes, they win
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« Et vos lueurs sont le reflet de l'enfer où mon cœur se plaît. »
| Sujet: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:07 | |
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Antek von Löffler « Un spectre fait de grâce et de splendeur. » NOM ; von Löffler. simple nom d'emprunt. PRENOM(S) ; antek, arndt, beliör puisqu'il faut bien une trace de ce que tu es. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ; Comme tous les anges, tu es né dans le ciel empyré, mais c’était il y a bien longtemps. Tu considères aujourd’hui que ton nom, ta réputation, ton autorité… que toi, démon supérieur, prince des enfers, créature à l’haleine soufrée, tu es né dans les ténèbres. C’est de là que tu viens. AGE ; Tu erres depuis bien longtemps sur cette terre et tu as depuis cessé de compter. Tu trouves d'ailleurs que l'immortalité te vas bien. ORIGINES ET NATIONALITÉ ; ETUDES/METIER ; Longtemps, tu as été le directeur de l'asile de Misty Hill, où tu faisais crier à l'agonie les patients, où tu expérimentais pour le bonheur de la souffrance. malheureusement fermé aujourd'hui. Et bien que tu sois toujours un adepte de la torture sous toute ses formes, tu es co-proprietaire de l'opium du peuple avec Melech, ce cher Asmodée. ORIENTATION SEXUELLE ; Bisexuel. Pourquoi se satisfaire que de femme ? Tu aimes le plaisir de la chair et de la débauche pour ce qu'il est. Homme, femme qu'importe. STATUT ; libertin. Il ne pourrait en être autrement. SITUATION FAMILIALE ; les enfers sont ta seule famille. Lucifer est ton roi que tu sers loyalement. Mais tu sais ô combien on ne peut compter que sur soi même. SITUATION FINANCIERE ; Aisé. bien évidemment. GROUPE ; The best inside. CELEBRITE ; Alexander Skarsgard, le beau. ━━━━━━━━━♢━━━━━━━━━ « tes mots, tes paroles ne sont que mensonge. jamais tu ne diras la vérité. jamais. ; tu es l'esprit le plus dissolu, le plus crapuleux, le plus vicieux, des enfers ; bien qu'indépendant, tu voues une loyauté sans faille à lucifer ; tu aime la torture physique et mentale, ton péché mignon ; souvent tu joue avec les humains, les fait crier sous un air de classique ; les enfers tei manquent ; tu t’évertues d'ailleurs à retrouver l'ambiance que les cris des damnés donnent aux enfers ; nostalgique de ton asile pour fou, il t'arrive encore de t'y enfermé pour y torturer de jeunes pucelles ; bien que toujours élégant et droit, la plupart des gens qui te croise changent de trottoir ; bizarrement, tu a un fort accent allemand qui impose d'autant plus sa froideur naturelle. marque de ton passage dans l'allemagne nazi ; tu as connu l'amour, le vrai, l'interdit mais tu étais alors un ange ; cet ange est aujourd'hui une de tes plus grandes faiblesses ; tu as du mal à cacher ta nature de démon, tant tu aimes ce que tu es. tu voudrais que les mortels se prosterne à tes pieds. ; faux calme, tu es au fond toujours en colère sans trop savoir pourquoi ; les blondes aux yeux bleus te font tourner la tête parce qu'elle sont à l'opposé de l'ange que tu as aimé et que tu détestes à présent ; tu ne cherches jamais à cacher l'élan de soufre qui émane de toi ; tu ne penses souvent qu'à toi et ton égo s'en ressent » questionnaire + Habites-tu depuis longtemps à Misty Hill ? Tu habites à Misty Hill depuis l’aube de sa création. Tu y as vu filé le temps et les époques. Tu as vu la mort comme la vie, les générations se créer. Mais bien que tu aimes profondément ce lieu, son histoire, ses jouets qu’elle te permet d’avoir, tu as toujours eu l’âme vagabonde. Préférant poser ta marque, ton souffle dans les rébellions du monde et du temps, tu n’es jamais resté très longtemps à Misty Hill. Tu préfères les enfers et les mouvements de révolte. Mais après des années d’errance, de torture, de collection d’âme, tu finis toujours par revenir ici-même en Ecosse. + T'habitues-tu au climat, aux gens, à leur moeurs ? Que penses-tu des humains de cette charmante ville ? Tu t’y es habitué ? Tu n’es pas là pour t’asseoir à un banc, à regarder les passants régir leur vie. Tu n’es pas là pour t’habituer à leurs mœurs, ni même à les comprendre. Tu es là pour imposer ton autorité de démon. Tu es là parce qu’ils sont des âmes, des futurs damnés que tu rêves d’entendre crier dans les abysses. Tu hais les humains au plus profond de ta noirceur. Tu les côtoies, parce qu’il le faut mais ta nature de démon se fait difficilement contrôlable même sous tes mensonges. + Qu'est-ce que cela te fait lorsque tu repenses aux enfers ? Les enfers te manquent. Tout le temps. Tous les jours. Si tu le pouvais, tu y retournerais sans te faire prier. Tu aimes les enfers autant que tu aimes ton roi, Lucifer. C’est ta maison et ô grand jamais, tu ne la trahirais. Tu adores le parfum du soufre, les cris de souffrance, la chaleur oppressante. En enfer, tu n’es pas obligé de te cacher aux yeux des humains. C’est bien pour ça, que t’y retourne autant que tu le peux. Comme si tu avais besoin de ça pour te ressourcer. + Exerces-tu les préceptes de tes principes : vice, débauche, torture ? Tu es censé être l’esprit le plus dissolu, le plus crapuleux, le plus haineux des enfers. Celui qui aime le vice pour l’amour du vice. Tu fais honneur à ta réputation et avec un plaisir non caché. La débauche, la torture des êtres faibles sont des religions, des lois que tu exécutes avec ardeur. C’est dans ta nature de démon. Jamais, tu ne renierais ces vices qui te guident, qui font de toi : Bélial. + Combien d'âme as-tu récolté depuis ton arrivée ? Bien trop. Bien peu. Qu'importe. Tu en as récolté suffisamment, bien plus souvent par la mort que les âmes se donnent quand elle croise ton chemin, que par les pactes lui-même. Les humains sont tes jouets et tu n'es jamais rassasié. Pas de débauche, mais de torture. Physique. Moral. C'est une soif constante que de voir la douleur sur les visages des humains. Ainsi, il est impossible de compter le nombre d'âme que tu as volé. Tu ne les comptes pas, après tout. + La pire chose que tu as pu faire jusqu'à maintenant ? Tu es un démon. Ce que tu fais un jour se trouve être pire le jour suivant. Tu n’es que peine, douleur, souffrance, hypocrisie, mensonge. Tu as fait des choses inconcevables, des choses qui t’ont excité, attisé ta colère et ta révolte. Mais sans doute qu’une chose ait été pire qu’une autre : celle de tombé amoureux d’un ange, de l’aimer dans l’interdit, d’être consumé par cet amour infernal. Puisque aujourd'hui devenu ta faiblesse. |
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✤✤✤✤✤ | derrière l'écran PRÉNOM/SURNOM ; Laura. Dieu. Et d'autre surnom que nous tairons ici. AGE ; un quart de siècle moins un SEXE ; Owi. Beaucoup. Surtout sous la douche. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? ; Je l'ai vu en rêve. ET COMMENT TU LE TROUVES? ; Vraiment horrible. EST-CE QUE VOUS SOUHAITEZ ETRE PARRAINE ? ; Je me suffit à moi même. PEUT-ON ON FAIRE UN PREDEFINI DE VOTRE PERSO. SI VOUS ETES SUPPRIME ? ; Je ne serais jamais supprimée eukaaay ? Je serais comme un meuble, le lit si possible. CODE RÈGLEMENT ; Validé par ton cauchemar AUTRE CHOSE A AJOUTER? ; Je suis dieu, prosternez-vous devant moi ! Accessoirement, je vous aime, je vous viole.. tous ce que vous voulez. Surtout toi, là, derrière ton écran. |
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Dernière édition par Antek von Löffler le Sam 27 Juil - 0:47, édité 17 fois |
| | | « Et vos lueurs sont le reflet de l'enfer où mon cœur se plaît. »
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:07 | |
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PROLOGUE « it's my turn to torture you. » juillet 2013, misty hill
Une fine buée s’échappe de ta bouche, voltige dans l’air en se mêlant à la poussière de ce lieu que tu affectionnes. L’odeur de la mort enivre tes sens, elle est partout autour de toi. Ancrée dans le sol, dans les murs griffés par les ongles des schizophrènes accueillies autrefois, dans les regards que te porte l’âme en peine. L’ambiance y est mortel, l’aura maléfique. Tu t’y sens bien. Tu t’y sens tout puissant. Comme un pas vers les enfers.
Tu tournes autour de l’humaine. Tu as envie de jouer de la plus vil des façons. Tu lui souris, tu la vois trembler de peur alors que son bâillon l’empêche de crier. Oh, elle te remerciera plus tard pour ça. Quand, elle mordra le tissu sous la douleur de tes sévices. Tu t’approches d’elle, tu fais balader la lame froide sur sa joue blanche de poupée, de gamine à peine sortie du berceau. Tu aimerais entailler … Tu aimerais la voir souffrir, en y trouvant du plaisir. Tu n'as pas besoin de dessein. Tu le fais pour la joie de la torture, le jeu du mal. Ses pupilles vrillées par la peur te scrutent. Son corps est endolori par les heures passées ici, suspendu à un simple crochet ayant servi à l'abattage. Ses mains sont liées, les poignets marqués, la corde s'incrustant de force dans sa chair de mortel. Grattant sa peau, jusqu'à l'os. Elle est nue. Ses formes parfaites, jamais souillées par quiconque, t'appellent. Tu ne peux pas t'en défaire. Ses seins, ses fesses laiteuses, la courbure de son dos t'inspirent aux vices, toi qui l'aime plus que tout. Cette position de soumission l'humilie, lui montre qu'elle n'est rien et tu sens à cette idée une impulsion d'excitation se répandre en toi, se propager dans tes membres, inonder tes pensées déjà bien sordides.
Sans doute n’aurait-elle jamais pensé atterrir ici, sous la houle d’un sadique en puissance. Trop naïve. Tu les aimes ainsi. Délicates, fraîches, encore incapable de discerner le bien du mal, d’être simplement attiré par la beauté des choses. La lame du couteau descend sur son cou, se perd entre ses seins où tes doigts s’arrêtent un instant. Oh que oui, tu aimerais t’y plonger à corps perdu, la salir de tes perversions. Tu pourrais, elle est à ta merci. Mais finalement, tu relèves les yeux et ta lame s’écarte de la peau de ta victime du soir. La première depuis des semaines. Elle ne sera qu’une disparition parmi tant d’autre bien étrange. On la cherchera quelque temps. On l’oubliera comme les autres avant elle.
Tu enlèves alors le bâillon qui l'empêchait de parler. Un cri de terreur remplit aussitôt sa gorge. Elle hurle et sa voix résonne comme un écho dans l'asile vide de tout être mortel. Tu rigoles à plein poumon, tandis qu'elle s'évertue à chercher de l'aide alors qu'elle n'est entourée que de ténèbres. C'est drôle comme tu la trouves pathétique, inutile et faible. Comment peut-on aimer les humains ? Tu les hais aux plus profonds de ton être. Tu les exècres, elle et ses congénères. Elle se débat, fait bouger la corde qui la maintient suspendue et tu la regardes faire, amusé par ses gestes inutiles. L'effort l'épuise, tu le sens. Elle a mal. Tu t'en réjouis. Après plusieurs secondes, elle s'arrête enfin de gémir et les larmes viennent prendre leur place. Tu t'approches d'elle .. la lame du couteau ornée d'une croix gammée se pose sur ses lèvres fines, délicates. Tu lui soupires à l'oreille de se taire, d'arrêter de pleurer. Que ce n'est que faiblesse, qu'elle doit demander pardon pour ses croyances, qu'elle ne mérite pas de vivre, qu'elle n'est que déchet, que tu peux la sauver. Mais ces gémissements t'excitent. Alors, lentement, la lame glisse sur sa bouche. Lentement, elle ouvre une plaie de plusieurs centimètres sur ses lèvres de jeune fille. Tu es minutieux, consciencieux. Un filet de sang se met à couler le long de son menton et des perles rouges éclatent sur le sol moisi. Tu sens la peur l'enserrer. Elle s'arrête de pleurer et tu fixes un instant l'éclat brillant qui est sur ton couteau. La douleur lui fait serrer les dents.
- Crois-tu en dieu ?
Elle ne te répond pas. Tu fronces des sourcils. La haine t’envahit immédiatement et tu attrapes son cou entre tes doigts. Tu serres. Aussi fort que tu le peux. Tes doigts s’incrustent dans sa peau et tu sens sa carotide enfler de plus belle. Elle suffoque et ses yeux se révulsent, cherchent un point d’ancrage. Ses pieds se débattent. Elle t’irrite, sans savoir ce qu’elle peut provoquer.
- Crois-tu en Dieu ? Répètes-tu une deuxième fois, en plongeant tes yeux dans les siens
Ta voix est froide, sèche, autoritaire. Si elle est plus souvent mielleuse le jour, la nuit, elle ne fait que démontrer ta noirceur, tes secrets, tes vices cachés, tes plaisirs inacceptables, inconcevables pour l'espèce humaine. Le silence règne toujours dans la pièce, ancienne chambre capitonnée. Bien sûr qu'elle ne peut pas te répondre, mais cela t'importe peu. Tu attends quand même que les mots s'échappent de sa bouche, des mots qui ne viendront jamais. Ses membres se raidissent et son regard devient vitreux. Tu sers plus fort. Encore. Toujours. Le sang tantôt coulant sur son menton, se répand entre tes doigts, dans les ruinures de ta peau.
Trois jours. Trois nuits qu’elle est ici, qu’elle s’enferme dans son mutisme. Elle ne dira jamais rien, tu le sais bien et à cette pensée, tu as envie de lui couper la langue. Ne serait-ce pas une bonne raison pour son silence ? Et puis, tu relâches enfin la pression. Elle reprend son souffle, grimaçant de douleur à chaque inspiration de plus. L'oxygène, pur et vrai, manque cruellement. Tu pues le soufre, ces délices des enfers.
Sa voix cristalline, épuisée se fait alors vivante. Elle était douce autrefois, cette voix. Ce n'est qu'un murmure à peine inaudible, mais tu entends parfaitement ce qu'elle est en train de dire.
- Notre Père, qui est aux Cieux. Que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne.Que ta vol-...
Le silence reprend avec autorité son droit. Rapide. Rude.
Dans un dernier élan de souffle de vie, elle te cherche du regard. Elle te supplie, mais tu es sans pitié avec ceux qui refusent de se soumettre à toi. Elle est seule coupable de ce qui lui arrive. De ce dos que tu as flagellé comme autrefois le faisait les prêtres pour se laver des péchés, de ces hématomes preuve de la force de tes coups. Tu as torturé comme tu sais si bien le faire. Tu t'es juste fait messager de ses erreurs.
Le sang s'écoule de sa gorge, rougit son corps de pucelle. Tes yeux sont noirs jais, mais tu es d'un calme olympien. Tu ne rugis pas, tu ne répands pas la colère, la haine qui gronde en toi depuis des millénaires. Elle croyait finalement en dieu, cette idiote. Dommage, elle aurait pu vivre encore longtemps si elle avait continué à s'enfermer dans ce mutisme.
Dans la pénombre, tu contemples ton œuvre.
Cruel. Sadique. Les humains ne méritent que ça au fond.
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CHAPITRE 1 « Ils s'aiment. D'un amour dans le sang. D'une ivresse permanente. Dans l'instant et l'éternité. » jour de la révolte des anges, ciel empyrée.Ses ailes blanches se déplient. Ses cheveux tombent le long de son dos. Tu es en arrière à quelques pas d'elle, ta Gabrielle. Tu ne la regardes pas, tu imprègnes seulement tes pensées de ce corps qui ne sera bientôt plus que mirage. Tu cherches à graver dans tes souvenirs la moindre parcelle de sa peau, comme si tu savais qu'à cet instant précis, ce sont les dernières minutes que tu passes avec elle. La révolte gronde au sein des anges, mais vous n'êtes pas dans le même camp. Vous ne le serez jamais. Tu pleures de la savoir si loin de toi. Tu lui en veux d'être fermé à tes idées. Au fond, tu l'es aussi aux siennes, mais tu es convaincu que ton choix est le bon. Lucifer est grand, il l'a toujours été. Jamais tu ne t'agenouilleras devant les humains, encore moins devant cet homme que Dieu dit Élu, ce message prêchant la parole du Seigneur chez les mortels. Tu poses ta main sur son épaule. La pression, que tu opères, est ferme. Tu n'as jamais été délicat dans tes attentions, comme si quelque chose en toi t'empêchait de l'être. Tu n'es pas l'ange de la révolte pour rien. Elle ne se détourne pas, les yeux rivés sur le contre bas. Les anges rebelles se regroupent devant la maison du puissant et tu constates avec fierté que la plupart sont ceux que tu as entrainé dans la rébellion. Alors que tu restes sévère, tu sens Gabrielle se raidir sous ton contact. Tu humes l'odeur de sa peau angélique, parfum dont tu as peur, bien trop ancré dans chacun de tes pores. Tu doutes pouvoir t'en passer, tu doutes pouvoir te faire à l'idée de son absence, mais ses choix ne sont pas les tiens. Tu la sais fidèle à Dieu, pourtant tu ne peux pas t'empêcher de la pousser encore et encore à te rejoindre. Tu es doué pour convaincre, mais pas Gabrielle visiblement. - Il est encore temps de me rejoindre Gabrielle. Son visage se tourne enfin vers toi. Tes traits se détendent aussitôt. Tu ne sais pas pourquoi, mais son aura lumineux te calme et t'apaise, là où tu n'as toujours été que colère. Tu sais pertinemment que les anges n'ont pas le droit d'aimer, que c'est contraires aux règles mais, tu te fiches bien des concepts, des dogmes édifiés par ce Dieu que tu détestes. Tu caresses le bord de son menton, en plongeant tes yeux dans les siens. Tu y lis de la colère, de l'angoisse et quelque chose d'autre que tu n'arrives pas à définir, de la peine peut-être. - Tu cours à ta perte Bélial. Ne vois-tu pas que c'est pur folie ?- Tu te soumets à Dieu, aveuglement. Et tu oses me dire que ce n'est qu'une folie ?- Reviens à la raison. Laisse Lucifer faire gronder la révolte, Dieu te pardonnera.- Je refuse de me soumettre, là où on nous demande de nous incliner devant des mortels. Des faibles fait de chair et de sang - Tu peux encore tout arrêter.Tu te tais. Tu soupires. Tu te refermes. Cette conversation vous l'avez déjà eu des milliers de fois. Toujours les mêmes réponses, les mêmes reproches. Vous ne vous écoutez pas. Jamais. Borné, sourd aux propos de l'autre. Elle essaye de t'arrêter, tu veux lui ouvrir les yeux. Peine perdu. - Tu seras toujours ma Gabrielle quoi qu'il arrive.Tu ne sais pas ce qui arrivera. Tu n'y penses pas. Ou plutôt, tu ne veux pas y penser. Tes ailes capturent Gabrielle et elle se rapproche de toi, pose ses mains sur ton torse. Ta respiration se fait régulière, aux rythmes de la sienne. Vos deux cœurs battent à l'unisson, quand bien même vous êtes différents. Malgré tout, tu l'aimes. Et tu le sais, tu n'aimeras jamais qu'elle. Elle est à toi. Comme tu es à elle. Tu as la certitude que peu importe les épreuves, jamais ton amour pour elle ne faiblira. La chaleur de sa peau réchauffe la tienne. Tu fermes les yeux et tu l'embrasses avec cette passion qui vous consume, que tu es incapable de contrôler. Comme un adieu, tu t'imprègnes d'elle. [...] Dans les nuages, vous vous perdez. Tes baisers brûlent la peau nue de son ventre. Ses doigts te griffent l’épaule. Elle te mord le menton. Tu la manges des yeux. Ton pouls est rapide. Ses joues sont rosies par l’effort. Tu la touches de tes caresses effrontées. Elle courbe le dos. Étouffe un gémissement. Tes soupires se mêlent aux siens. Tu te fais plus fougueux dans tes assauts. Ceux qui font briller les yeux de ton amante sous la lumière de l'excitation. Dans les cieux, tu t’abandonnes une dernière fois à elle, autant qu’elle s’abandonne à toi. Elle resserre sa prise sur toi, te fait prisonnier de ses hanches et tu entrelaces tes doigts aux siens. Tu l’emmènes dans ton paradis artificiel, dans l’interdit que vous avez déjà consumé sans crainte. Tu l’embrasses avidement et tu te délecte de la saveur salée de ses baisers. Tu n'as pas besoin de parler pour lui faire comprendre les choses. Elle te sourit et tu fonds comme à chaque fois. Le temps s'arrête pour vous. Pour te laisser une chance, une seule petite chance de laisser ta marque sur elle. ━━━━━━━━━♢━━━━━━━━━ Vous avez perdu. Michael et son armée ont réduit en poussière votre révolte si durablement menée. Sur le parvis céleste, tu fais front à la ligne des archanges de Dieu. Tu fixes Gabrielle, qui te regarde aussi. Ils attendent. Et soudain, tu le sens. Elle te voit différemment. Elle te brise. Sans procès, elle te rejette d'un simple regard ton amour, votre amour. Quelque chose s'arrête en toi. Se fissure. Ton souffle se coupe et la douleur arrive. T'arrache un cri. Oui, devant ses yeux bleus délicats, ton coeur d'une pureté infini se brise en deux, laissant ta peine se propager en toi, comme une onde noire. Les morceaux de ton amour dissolu créent une plaie béante, un trou sans fond. Tu sens le vide, une moitié de toi, s'éloigner, t'écarteler. Ils font crier tes entrailles, tu n'as jamais connu de douleur si atroce. Ce n'est pas qu'un infime, c'est là, trop fort, trop intense. Pourtant, on t'a prévenu. L'amour d'un ange ne peut qu'être puissant, si pur, si vrai que perdu, il ne laisse que vide, que ruine. Tu n'as jamais écouté tes pairs, Gabrielle est si belle. Ton agonie te fait souffrir le martyr et sans t'en rendre compte, tu te retrouves à genoux devant Gabrielle, la tête baissé, fébrile. Tes ailes se sont rétractées. Tu sens la colère monter, se mêler à l'amour que tu lui portes. Amour funeste, désormais. Tu as mal. Tellement mal. Tu en es l'esclave, chaînes invisibles liées à tes poignets. Tu relèves les yeux, noir, pleurant ta rage, tes craintes. La pleurant, elle ! Tu la hais. Pourquoi t'inflige-t-elle ce malheur ? Tu cherches des réponses, alors qu'elle semble aller bien. Tu lui en veux d'autant plus. Mais il ne lui en faut pas plus pour qu'elle se jette à terre devant toi. Ne supportant plus la douleur qui se lie sur ton visage, qu'elle peut sentir en elle. Elle attrape ta tête entre ses mains agiles, tu la laisses faire. Tu n'as pas la force de la repousser. Tu es faible. Tu vois les larmes couler à son tour sur ses joues, tandis que tes ailes d'ange se craquellent dans une douleur inconcevable que tu peines à cacher. - BELIAL !Tu n'arrives pas à la regarder plus longtemps dans les yeux. Tu aimerais sécher ses larmes, lui dire que tu l'aimeras pour l'éternité, mais tu es cloué au sol par une force bien plus puissante que toi. Tu ne peux pas parler. Tu restes impuissant devant la punition du tout puissant. Tes ailes ne sont plus que des lambeaux de peau, disparu comme ton statue angélique. Tu sers les dents, alors que celle que tu as aimé, que tu aimes encore au fond de toi, pose son front contre le tien. Tu sens bien qu'elle est perdue, qu'elle souffre avec toi. Elle ne peut rien y faire. Elle a essayé de te préserver, mais tu n'as rien écouté. Trop fier. Trop désireux d'écouter ton libre arbitre. Elle dépose un dernier baiser sur le haut de ton front brûlant et finalement se lève, simple spectatrice de ton supplice. Tu aurais tant voulu la regarder une dernière fois. Mais vous avez perdu et le châtiment n'en est que plus sévère. Tu n'es plus un ange. Juste un ange déchu. Vide. Et seul. (++)theme songPSAUMES.FORUMACTIF.ORG
CHAPITRE 2 « Et vos lueurs sont le reflet. De l'Enfer où mon cœur se plaît. » xx années depuis la chute des anges, les enfers.Du haut de ton balcon, tu regardes l'horizon. Les flammes s'échappent le long de la route qui va vers ta demeure. Des colonnes de feux où souvent tu devines les visages des damnés. Au loin, tu entends leurs cris. C'est une mélodie à tes oreilles. Définitivement, tu ne pourrais pas te passer de ce son qui glace le sang, de ce son qui déchaîne les colères. Tu aimes les enfers. Oh que oui, tu les aimes. Au fond, tu as toujours été différent des autres. Un vaurien. L'inutile. Lucifer t'a donné une place. Comme un père, il a posé sa main bienveillante sur toi. Comme un frère, il a cru en toi. Tu lui voues une loyauté sans faille pour ça, suivant ses règles, sans broncher. Si avant, tu refusais de te plier, aujourd'hui, tu es un serviteur aux services du mal. Sans l'ombre d'un doute, tu as trouvé ta place. Te donnant la chance d'exercer ton libre arbitre, sans juger. Lucifer t'as fait prince. Lucifer t'as donné le pouvoir d'être grand, d'être ce que tu as toujours été. Et même si vous avez perdu la révolte et même si vous avez perdu la guerre contre les anges, tu ne regrettes rien de tes choix. Mais au fond.. Quelque part dans cette noirceur d'âme, dans cet intérieur vil et vide... le trou béant de ton amour pour cet ange persiste. Gravé. Forgé. Incrusté en toi. Il est pourtant bien caché, enterré derrière les décombres, derrière la haine que tu voues à ces créatures de dieu. A elle. A lui. Tu t'es interdit d'y repenser. Il est le symbole même de ta faiblesse, cette fêlure dans ta grandeur. Il est l'emblème de ce que tu abhorres. Les enfers sont sans pitié pour les faibles. La jalousie et la domination y sont les maîtres mots. C'est bien pour cette unique raison que tu y es devenu le prince des mensonges. ━━━━━━━━━♢━━━━━━━━━ Un vase vole et s'écrase sur le mur calciné. Tu ne peux t'empêcher de rire. Tu te moques, tu ne te sens aucunement en danger devant celle qui te regarde avec toute la haine qui lui est permise d'avoir. Tu admires sa colère autant que tu l'aimes. Quelque part, elle stimule ton égo déjà bien surdimensionné. Non. Tu sais que certaines choses te son dû. C'est normal. Tu n'es pas un démon inférieur, un résidu des enfers, t'es un prince. - Regarde-moi Bélial !- Tu veux que je te regarde comme on regarderait une catin ? défis-tu, en rigolant de plus bel. La regardant de haut comme tu le fais toujours avec ceux qui te sont inférieurs. Elle est folle de rage, hystérique. Mais c'est Lilith. A-t-elle vraiment cru que tu l'accepterais plus que de raison dans tes draps ? Elle, la maitresse de tous les démons ? Sans aucun doute, oui, au vu de sa fureur. Elle te fusille sur place. Tu l'as évincé sans prendre de pincette. Tu lui as fait comprendre qu'elle, Lilith, n'aura jamais droit à plus d'attention de ta part. Tu la juges trop commune, insignifiante. - Cesse de penser à elle, Bélial. Tu t'accroches à un fantôme. Es-tu faible à ce point ? Gabrielle oubliera que tu as existé, quand bien même tu as été un ange. Les mots résonnent. Gabrielle. Faible. Ange. Elle croit savoir, elle ne sait rien. Elle te touche là où tu refuses de l'être. Elle te pense fragile, elle a bien tord d'y penser ne serait-ce qu'une seconde. Violemment, tu te retournes et tu l'empoignes par la gorge. Tu la maudis, elle et ces mots infâmes. - Ne prononce plus jamais son nom! JAMAIS ! craches-tu, en serrant encore plus fort. T'es bien plus fort. Tu as été révolte, tu es maintenant colère. Les enfers ont exacerbé tes faiblesses d'anges, les rendant qualité de démon. Tu ne veux plus entendre parler de Gabrielle. Tu ne veux plus jamais écouter son nom qui à chaque fois t'insuffle une douleur innommable, cette aigreur infâme. Dans l'action tu la vois sourire. Elle sait où frapper pour t'atteindre. Et tu n'arrives pas à l'accepter. Tu espères avoir été clair, mais tu doutes que Lilith soit satisfaite de son sort. Elle ne te lâchera pas. Que tu résistes à ses avances la contrarie au plus haut point. Tu relâches ton emprise sur elle et elle en profite pour rire à son tour. Tu hausses à sourcil, dubitatif. - Et tu te crois prince ? Tu ne seras toujours qu'un vaurien..Des mots qui blesse ton égo, ton orgueil. A dire vrai, oui, tu seras toujours ce vaurien, cet inutile. Mais pas en enfer. (++)theme songPSAUMES.FORUMACTIF.ORG
Dernière édition par Antek von Löffler le Mar 30 Juil - 10:13, édité 31 fois |
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| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:07 | |
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CHAPITRE 3 « Asylum. » novembre 1882, misty hillL'ambulance se gare devant la bâtisse. C'est une belle journée d'hiver. Les flocons ont commencé à tomber à l'aube et les marches de l'asile sont déjà recouvertes par une fine pellicule de neige. L'air est frais. Une brise du nord souffle légèrement dans les feuillages des arbres dégarnis. Tu pourrais voir que le paysage est magnifique si tu t'y attardais, mais tu es bien trop obnubilé par la patiente que les deux infirmiers font sortir par l'arrière du véhicule. Comme une criminelle, elle porte la camisole. Ses cheveux ont la couleur des blés. Ses yeux, celle d'une mer déchainée. Son visage te rappelle étrangement quelqu'un, mais ce n'est qu'une pensée, qu'un éclat brisé. Tellement loin, que tu n'y accordes aucune importance et tu vas à la rencontre de cette jeune adolescente de dix-huit ans, qui malheureusement pour elle, a toute ton attention. Tu ne le sais pas, mais au fond ton attirance malsaine à bien une cause. Et ce depuis des millénaires, tu cherches à évincer l'image de cette brune par son antithèse physique. Jouant avec toutes les blondes aux yeux bleus que tu croises. Sans jamais t'imaginer que c'est Gabrielle que tu essayes d'atteindre dans tes délires, dans tes manigances, dans tes psychoses de démon. - Deux. Deux. Trois. Six. murmure-t-elle - Aile nord. Grondes-tu à l'intention de l'homme en blanc qui se tient derrière toi. Le chef des infirmiers te regarde et cherche à savoir ce qui peut bien te pousser à faire une telle chose. Il a eu vent des bruits de couloirs. Des cris. Des hurlements. Des silences aussi. Et puis, des cadavres qui sont brûlés sans que jamais la famille ne soit au courant. Le personnel y est rarement autorisé en dehors de quelque exception. - Monsieur. Permettez-moi de..Tu le toises. Il se rembrunit aussitôt. Tu dégages quelque chose d'assez maléfique, d'inexplicable qui le fait reculer d'un pas. - Je parle, tu exécutes ! Suis-je clair ? le coupes-tu, autoritaire. - Bien Monsieur, mais toutes les chambres sont déjà occupées.- Plus pour longtemps Filip. Plus pour longtemps..Il hausse un sourcil, mais jamais il ne posera de questions. Il a bien trop peur de toi, tout en sachant très bien ce qui se passe dans cette aile de l'asile. Il voit bien que dans tes yeux brillent la lueur incandescente des malheurs. Comme à chaque fois que tu franchis les portes nord. ━━━━━━━━━♢━━━━━━━━━ Chambre 777. Ta blondinette est accroupie au coin de la pièce. Elle sanglote, la tête cachée dans ses jambes repliées. Tu l’observes en reboutonnant ton pantalon. Sans doute n’a-t-elle pas apprécié la douleur de vos ébats. Après deux pas, tu t'agenouilles devant elle et tu caresses ses cheveux en passant tes doigts entre quelques mèches. Son corps se balance d'avant en arrière. Elle essaye d'oublier les images qui lui traversent la tête, qui lui vrille le cerveau. Dans cette danse régulière, tu revois la scène dans ses pupilles, tes actes odieux. La pauvre ingénue, couchée à plat ventre sur un lit poisseux, où les draps noircis par les passages n'ont pas été changés depuis des mois. Tu la revois se débattre quelques secondes pour finalement accepter son sort sous le poids de ton corps au simple pantalon baissé, sous la ceinture qui l'empêche de respirer correctement. Tu la revois étouffer ses sanglots alors que tu maintiens sa tête contre un coussin jaunis. Tu te revois violé une jeunesse, sans aucun état d'âme. Finalement, tu clignes des yeux et tu relèves son visage pour voir ses yeux de pluie. Tu sèches ses larmes du revers de la main, comme si tu cherchais à effacer ton passage. Tu te fais étrangement doux pour une fois. Mais l'agneau se rebelle toujours. Et en l'espace d'une seconde, ses dents enragées mordent ta main. Comme des crocs, elle laisse sa marque, t'arrache un morceau de peau qui te fait rugir de colère. La punition est immédiate. La gifle part d'un seul coup. Le dos ta main percute la joue molle de la blondinette. Le sang gicle de sa bouche de jeune effrontée. Tu es puissant, tu es démon, ce n'est pas qu'une simple gifle. Une trainée de sang signe le mur de la chambre et tu t'aperçois vite que ta blondinette à la lèvre en sang, le rouge s'écoule de son nez. Allongée par terre, elle te regarde avec appréhension. Bien que paranoïaque, elle sait encore ce qu'elle vient de faire. Non. Elle ne sait pas vraiment ce qu'un tel geste va lui couter. Tu détestes qu’on te touche. Encore plus qu’on brave ton autorité dans des gestes aussi idiot qu’une morsure. Elle te rappelle combien les humains ne sont que des chiens, des êtres primitifs, inférieurs. Elle te rappelle pourquoi tu as choisis Lucifer. Elle ne passera donc pas la nuit. Tu vas vers la porte, tu tapes deux coups. Un homme ouvre aussitôt le verrou. Ses yeux sautent sur la patiente encore au sol puis reviens vers toi. - Prépare là !- Maintenant ?- IMMÉDIATEMENT !━━━━━━━━━♢━━━━━━━━━ Un air d'opéra en fond sonore, tu griffonnes sur un petit calepin de cuir noir. C'est bien la seule chose que tu aimes chez ses mortels, leur musique, qui frôle parfois le génie tu dois bien le reconnaître. Tu es installé dans la pénombre de la pièce, tandis qu'un infirmier fixe un dispositif autour du crâne de ta blondinette chérie, selon une méthode bien défini. Encore consciente, la paranoïaque fixe le métronome, installé sur une table de chêne non loin. Tic. Tac. Tic. Tac. Il bat la cadence. Les néons grésillent. La lobotomie est en route. C’est comme ça qu’on traite les maux de l’esprit, ici. L’insolence. Le mépris. C’est comme ça qu’on punit l’infériorité et la faiblesse. Autant s’amuser un peu, à voir les limites du supportable. ━━━━━━━━━♢━━━━━━━━━ Tu fais le tour de tes jouets, de tes pseudos expériences qui cachent simplement ton vice le plus profond, quand l’infirmier arrive devant toi, essoufflé. Il peine à reprendre son souffle. Tu le calmes en posant ta main sur son épaule. Tu l’aimes bien car il a l’air d’aimer ce qu’il fait. Pourtant, il a peur de ce que tu vas répondre. Il connaît bien trop tes colères. - Monsieur … la chambre 777…. Elle .. bafouille-t-il Sans qu’il s’y attende, tu éclates de rire. Un rire franc, à glacer n’importe quel sang. Avant même qu’il t’explique tu sais déjà ce qu’il va te dire. Prévisible. C’est ce que tu voulais, c’est ce que tu veux toujours. Que tes cher petits jouets se donnent la mort dans les maux insupportables. Dans la chambre 777. La mort. Les enfers ont une nouvelle âme à damner. Elle gît dans une mer rouge, ayant préféré le silence des ténèbres à la vie sous tes caresses, bonne comme mauvaise. 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CHAPITRE 4 « Ô femme dangereuse, ô séduisants climats ! » juillet 2013, misty hill
Dans un fauteuil de cuir rouge, tu sirotes un whisky sans vraiment apprécier le gout. C'est simplement pour te donner plus de genre. En face de toi, Melech remplit des papiers. Si t'es ici, à l'Opium du peuple, dans ce palais des plaisirs, c'est pour lui. Que tu aies fermé l'asile, ton petit business d'âme n'y ait pour rien. Du moins, en partie. Non, t'es là parce qu'il a la fâcheuse manie de déroger aux règles.
Tu es là parce qu'une de ces catins est encore vivante alors que sa place est réservée parmi les chiens. Prynce. C'est comme ça qu'elle s’appelle. Pour toi, c'est la catin préférée de Melech. Un jouet mais qui franchi l'interdit. Tu as beau souvent la voir dans les couloirs, tu as du mal à cerner l'égard de Melech à son encontre. C'est une beauté blonde certes, mais pourquoi se refuse t-il à l'envoyer en enfer. Tu cherches les réponses, tu n'y trouves rien d'autre que des questions. Elle est source de conflit, alors qu'elle devrait bénéficier d'aucune importance.
Tu soupires en y réfléchissant. Melech t’exaspère parfois. Souvent.
Tu es aussi là parce qu'une de ces catins est amoureuse de lui, sentiment dégueulasse et qu'il s'en amuse. Tu es écœuré à l'idée de savoir qu'un mortel puisse aimé un immortel, toi qui a connu l'amour véritable. Du moins. Cette pensée pourrait t'effleurer. Mais ce n'est pas simplement de l’écœurement, c'est bien plus que ça. Tu n'en supportes pas l'idée.
Au fond, tu es là parce qu'il préfère la compagnie des humains aux enfers, votre demeure. Tu ne le comprends pas. Là où tu aimes jouer avec eux, les pousser dans les vices, les faire hurler dans la torture, Melech aime les sauter, comme si c'était normal. Tu ne comprends pas son besoin d'être entouré, d'avoir un harem autour de lui. Parfois, tu crains de lire dans ses yeux une fascination pour les humains, ces êtres insignifiants. Mais t'es là et tu comptes bien remettre de l'ordre. Imposer ton autorité auprès d'Asmodée. Tu ne le hais pas, ni ne le déteste. Votre relation est bizarre. Loin d'être une entente entre frère, mais loin d'être un conflit entre deux opposés. Vous faites naître les incendies, comme vous vous débattez sous les draps de satins.
Tu ne t'intéresses pas vraiment à ses affaires, ni à ses filles qui écartent les cuisses pour chaque homme, chaque client quel qu'il soit. C'est bien loin de tes préoccupations premières. Si tenté que tu aies des préoccupations. Tu as trop souvent été absent de Misty Hill pour te sentir impliqué. Bien que tu aimes cette ville pour ces jouets, sa nature démoniaque, tu as toujours été volage, indépendant. Préférant t'aventurer dans les pays où les révoltes grondent, plutôt que la facilité. Tu n'as jamais été casanier, sauf quand tu pouvais encore t'amuser avec tes patients psychotiques. Mais maintenant qu'il n'est plus.. Malgré tout, tu profites de ce que t'offre ce paradis perdu. Tu aurais tort de ne pas gouter aux délices de chair de certaine, mais ton implication au sein de l'Opium est bien minime et s'arrête ici. Tu ne ramènes jamais de futur catins, tu ne les appelles jamais pas leur surnom, ni par leur prénom. Tu laisses ça à Melech, loin d'avoir l'envie de les rendre plus intéressante. Tu ne fais rien d'autre que regarder, toucher parfois. Sans doute cela suffit-il à ton compatriote démon. Tu le sais possessif sur ses filles, ses joyaux. A t'en dégouter parfois. Bien que démon de la luxure n'en oublie-t-il pas pour autant ce pourquoi vous êtes là, vous êtes tous là ? Un peu trop, à tes propres pensées.
Mais au loin, dans tes mensonges, dans tes manipulations, tu es certain que bientôt chacun retrouvera sa place. Celle qui lui est dû. Et même si pour ça, tu dois faire éclater le précieux harem de Melech, le dissoudre, le rendre poussière.
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Dernière édition par Antek von Löffler le Mar 30 Juil - 10:22, édité 28 fois |
| | | ADMINISTRATEUR Le meilleur régal du diable, c'est une innocence.
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:09 | |
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Dernière édition par A-A Melech Abels le Ven 19 Juil - 21:17, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:13 | |
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| | | ADMINISTRATEUR Le meilleur régal du diable, c'est une innocence.
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:18 | |
| Je rôde partout mon frère Surtout pour les beaux mâle comme ça... |
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| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:20 | |
| Tu perds rien pour attendre |
| | | ADMINISTRATEUR Le meilleur régal du diable, c'est une innocence.
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:21 | |
| T'as vu on commence déjà flooder je crois que c'est dans nos gènes ça en fait Je perds du temps et du sexe si / retourne dans son lit |
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| | | | ADMINISTRATEUR Le meilleur régal du diable, c'est une innocence.
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:23 | |
| Ben... ON ACCEUILLE PAS DIEU COMME CA !!! |
| | | « Et vos lueurs sont le reflet de l'enfer où mon cœur se plaît. »
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:27 | |
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| | | ADMINISTRATEUR Le meilleur régal du diable, c'est une innocence.
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:35 | |
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| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:45 | |
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| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:47 | |
| Moi je dis que vous allez pas mieux vous trois Comparée à vous, je suis tout ce qu'il y a de plus normale |
| | | « Et vos lueurs sont le reflet de l'enfer où mon cœur se plaît. »
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 21:52 | |
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| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 22:10 | |
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| | | ADMINISTRATEUR Le meilleur régal du diable, c'est une innocence.
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 22:13 | |
| Bon ben comme ça on est débarassé de Maïssane et je vais pouvoir garder Dieu pour moi cool !!! |
| | | « Et vos lueurs sont le reflet de l'enfer où mon cœur se plaît. »
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 22:20 | |
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| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 22:30 | |
| Non tu me traine pas en justice REFUS tu te crois ou ?! puis c'est ta faute, tu me traite de capricieuse, de petite nature et de raleuse tout le temps c'est innacceptable C'est ca amuse toi tant que je suis sous ce compte de faible femme tu verras dans quelques temps jme ferais un plaisir de t'eduquer Melch touche pas c'est chasse-gardé |
| | | ADMINISTRATEUR Le meilleur régal du diable, c'est une innocence.
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 22:39 | |
| Nan nan c'est mort Prynce ! Il est à moi et c'est tout ! |
| | | « Et vos lueurs sont le reflet de l'enfer où mon cœur se plaît. »
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Ven 19 Juil - 23:03 | |
| J'y peux rien si tu as un caractère assez mmmh pénible (Mais je l'aime qu'on soit clair ) ! Il y a rien d'inacceptable. De toute façon, tu peux pas te passer de moi. J'en profite, en effet. Ton autre toi est pas encore là donc chut. C'est hors de propos pour l'instant. T'inquiète Melech, c'est qu'une saleté de sorcière. On peut pas discuter avec ce genre d'être inférieure, en tout point. |
| | | ADMINISTRATEUR Le meilleur régal du diable, c'est une innocence.
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Sam 20 Juil - 7:01 | |
| Je suis tout à fait d'accord avec toi ! De tout façon on sait nous, ce qu'il en est de Misty Hill ! PS : j'ai déplacé ta fiche dans la partie construction ! Prynce je touche qui je veux... |
| | | « Et vos lueurs sont le reflet de l'enfer où mon cœur se plaît. »
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Sam 20 Juil - 7:41 | |
| Exactement. Mais bon, elle a pactisé avec Asmodée, c'est un bon point. Niaaa merci chouchou Y a plein de smiley trooooop cool ! (Amour, regaaaarde ! C'est Belial avec son baby boy ) |
| | | ADMINISTRATEUR Le meilleur régal du diable, c'est une innocence.
| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Sam 20 Juil - 7:44 | |
| De toute façon elle avait pas le choix si elle voulait se débarrasser de son père C'est une petite graine de génie infantile qu'on a là quand même Oui j'en ai rajouté ! Les smiley on les trouvera que sur psaume j'ai fais exprès d'en prendre des inconnus ! Oui je l'adore ce smiley ! |
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| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) Sam 20 Juil - 8:41 | |
| En effet j'avais pas le choix et je vous merde tous :fuck: M'en fiche un jour jvous fausserais compagnie a vous et votre maison de passe félés Son baby boy ? C'est qui ca ? qui est assez fou pour suivre Belinou de son plein gré ? XD MELECH : nyaaaa je peux pas voir les smileys sur mon portable je suis deg ! Et si si jte confirme vire tes pattes de demons crochu Belial est pas a toi reeeeeve Ps : j'adore ton nouveau vava et t'as mis le gif que je t'ai passé |
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| Sujet: Re: The last sound that you’ll hear (antek) | |
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